Trois matchs à sens unique et un shoot-out de première classe, ça résume assez bien les matchs de 16h00 de cet après-midi. Allons-y dans le détail sans plus tarder.
Browns 10 @ Ravens 24
Ça court pour partir le bal. Les Ravens alternent entre Ray Rice et Ricky Williams et les trous se font tout seul, les Browns ne sont pas convaincants à l’exceptions de quelques belles percées pour briser le ‘play action’ des Ravens. Ça promet. Heureusement pour les Browns, Joe Flacco n’a pas le compas dans l’œil et un 4e essai revire les Ravens de bord, pas de points et les Browns prennent le ballon à leur 30. Quelques minutes plus tard: la stats du jour est Colt McCoy 4 en 6, qui l’eut cru. Mais y se passe pas grand-chose de plus et les Browns dégagent car oui Colt McCoy s’est blessé après sa journée de rêve. Seneca Wallace IN, longue après-midi en pleine progression pour le Cleveland.
Ray Rice explose pour une vingtaine de verges sur un ‘quick toss’ que les Browns n’ont jamais vu venir. Je ne comprends pas pourquoi les Ravens s’obstinent à lancer le ballon, Ray Rice fait tout. Sur le jeu suivant il recourt pour 10 verges et un premier jeu. Me semble que c’est évident, FEED RAY RICE et repêchez un quart pour remplacer Flacco au PC. Ensuite les Ravens reprennent le pari sur 4e essai et cette fois il gagne la verge pour entrer dans la zone rouge des Browns, mais par la peau des fesses. Finalement, Ray Rice termine la job et inscrit les Ravens au tableau, 7-0 sur une superbe course de touché.
Colt McCoy est de retour pour les Browns et il continue son ‘bon’ match (tout est relatif avec les Browns). Quand on parlait de relatif, les Browns ne sortent même pas de leur zone, PUNT. Le rythme ralentit drastiquement par la suite et les Ravens ratent un placement mais ensuite interceptent McCoy et en réussissent un avant de fermer les livres sur la demie, donc 10-0 avant d’aller réfléchir aux vestiaires. McCoy s’est fait intercepter mais ce n’est pas si pire pour les Browns, Peyton Hillis est presque convaincant et le match est tout de même à prendre en deuxième demie car les Ravens ne créent pas de distance.
Au retour les Ravens partent ça avec un 3 and out. Colt McCoy est discrètement efficace ensuite et les Browns sont à leur 40 après quelques jeux mais ça se fini la, PUNT. Les Ravens sont un peu brouillons et Flacco se fait frapper, sack et FUMBLE recouvert par les Browns. Mais bon sur le premier jeu des Browns, McCoy se retrouve sur le dos via un sack. Sur le jeu suivant, petite ruse des Brown servent une bombe de 50 verges passe et course de McCoy à Peyton Hillis, premier et les buts pour le Browns, superbe jeu. Sauf que ça s’arrête là, les Ravens freinent les Browns qui doivent se contenter d’un placement, 10-3. Les Ravens ne perdent pas de temps, Ray Rice traverse le terrain avec une course et dépasse le cap des 180 verges au sol et Ricky Williams fini le travail deux jeux plus tard, toucher Ravens et c’est 17-3 dans le temps de le dire. Ray Rice est tout simplement en feu pour le grand plaisir de tous les poolers qui se posaient des questions.
Les Browns ne font rien du tout sur la séquence suivante et ils vont manquer de temps bientôt.
Les Ravens brulent l’horloge au 4e quart avec beaucoup de courses et de pression, ça sent drôlement la fin avec 10 minutes à jouer. Joe Flacco et 10 en 22, les partisans des Ravens ne doivent pas avoir hâte aux séries quand il devra gagner des matchs pour eux.
Comme si ça n’allait pas assez mal pour les Browns, Lardarius Webb retourne un dégagement pour un toucher, toute une course et c’est 24-3 Ravens et ça sent la fin avec moins de sept minutes à jouer. Les Browns vont finir par marquer un touché mais c’est beaucoup trop peu et trop tard, les Ravens vont contrôler le reste du temps et gagner ce match de façon convaincante 24-10 et prendre une main mise sur leur division en vue des séries.
C’était l’après-midi de Ray Rice qui a pas mal découpé les Browns en rondelles à lui seul. 204 verges au sol et 1 touché pour le Ray qui solidife son importance dans le champs arrière des Ravens. Par contre Joe Flacco n’a pas été reluisant dans la victoire se contentant de remettre le ballon à Rice. 10 en 23 pour 158 verges ce n’est rien de rassurant pour l’avenir des Ravens qui devront trouver une façon de stabiliser le travail de Flacco. Chez les Browns, pas grand-chose à dire, un match à oublier pour un peu tout le monde. Les séries ne sont plus dans le portrait et il faudrait sérieusement considérer l’après Colt McCoy car l’expérience n’est pas concluante.
Rams 0 @ 49ers 26
Les Niners commencent ça de façon très tranquille et dégage après 3 minutes sur la drive initiale. Les Rams trouvaient l’idée bonne et ne font pas grand-chose non plus, 6 minutes de jouées et c’est toujours 0-0. Quelques minutes plus tard les Niners terminent une drive pas mal ordinaire avec un botté de Neil Rackers, 3-0 Frisco. Jusqu’ici les Rams ne cliquent pas du tout et la défensive des Niners parait très bien pour contenir ses pauvres rivaux. Les deux équipes s’échangent des Punts et ça nous mène au 2e quart, AJ Feeley se fait malmener par le Frisco, pas certain qu’il va finir le match sur ses deux pieds. D’ailleurs, les Niners provoquent un gros Fumble sur un 3e essai et ils reprennent le ballon dans la zone rouge des Rams, superbe position. Deux jeux plus tard Frank Gore effleure la ligne des buts et les Niners gagnent un 3 et les buts, vraiment à un cheveu d’un toucher. Devinez la suite … Placement des Niners, oui les Rams ont arrêté Gore avec un gros ‘stuff’ sur la ligne des buts. 6-0 Frisco.
Les Rams sont vraiment incapable de contenir la pression des Niners et rien de bon ne sort de cette offensive. Le Frisco ajoute un placement et c’est 9-0 et c’est sur le cruise control avec de la course et de la pression, on contrôle et on étouffe les pauvres Rams qui sont anémiques. Les Niners essaient tant bien que mal d’ajouter des points pour finir la demie mais y’a rien à faire, 9-0 est le score pour la mi-temps.
On reprend le tout timidement jusqu’à une bombe d’Alex Smith à Michael Crabtree, 52 verges et sept points au tableau pour les Niners qui mènent 16-0 et sont en parfait contrôle du match. 3 and out des Rams et sérieusement, Feeley n’est pas à sa place sur le terrain. Frisco ajoute un placement et le 3e quart n’est pas encore fini que c’est 19-0 et les Rams ne font rien du tout (je sais je me répète, même mes notes sont redondantes).
On ne regarde plus vraiment mais Alex Smith trouve Kyle Williams avec une passe de 56 verges pour sept points, 26-0 Frisco. En se mettant sur le pilote automatique les Niners se garantissent le titre de division et un retour en série…à la semaine 13. C’est tout de même impressionnant, même dans la pire division de la NFL.
Dans la victoire Alex Smith était en plein contrôle de ses moyens, 17 en 23 pour 274 verges et deux touchés. La course a été plutôt moyenne mais les Niners ont tellement bien joué en défensif que c’était presque du superflu que de marquer des points. A.J. Feeley a connu un long match avec seulement 12 passes complétés et une absence complète de son jeu au sol qui a amassé 31 verges au total dans tout le match. Pitoyable. Les Niners ont marché sur la tête des pauvres Rams qui vont oublier cette année et passer à un autre appel plus tôt que tard. Pour le Frisco, c’est un retour attendu en série et l’occasion de faire taire les sceptiques du système du plus jeune des frère Harbaugh.
Cowboys 13 @ Cardinals 19 (Prolongation)
On est très peu enjoués de syntoniser ce match, on attend donc un bon 5 minutes avant de rejoindre l’action et c’est 0-0 après cette mini-grève de notre part. Personne peut nous en vouloir n’est-ce pas? Ce qu’on remarque tôt dans le match c’est que Felix Jones ne veut pas perdre sa job définitivement aux dépends de Demarco Murray et il se tient les épaules bien basses et court dans le milieu de la ligne, ce qui nous surprend. Du bel ouvrage. Les Cardinals s’inscrivent au tableau avec un placement et Felix Jones se gâtent tout un retour sur le botté de dégagement pour placer les Cowboys dans la zone des Cards. 3-0 Arizone mais les Cowboys ne sont pas loin derrière. Finalement on s’est énervés pour rien, PUNT Cowboys et c’est encore un match bien plate. On vous résume ça bien vite jusqu’ici, Kevin Kolb et Tony Romo ne font pas grand-chose et se font toujours frapper, soit avant ou après les passes mais rien qui ne débouche sur quelque chose. Les Cowboys finissent par faire un placement de peine et de misère, sérieusement pénible, 3-3.
Moment excitant du match, Demarcus Ware fait reculer Kevin Kolb de 11 verges avec tout un sack, du genre ‘Tiens-toi réveillé’ comme on les aime par Ware. Les Cards sont creux dans leur zone et on s’amuse follement, PUNT! Trois jeux plus tard les Cowboys sont en vie, Tony Romo trouve Dez Bryant dans la zone payante, enfin un touché…10-3 Cowboys. Et on garde le score jusqu’à la mi-temps.
Au retour, un peu de la même chose et à la moitié du 3e quart les Cards ajoutent un placement, 10-6 dans un festival offensif (dire que j’ai parié l’Over, bravo champion). Le match se continue avec beaucoup de pression des deux côtés et les Cowboys ajoutent 3 points avant de finir le 3e quart, 13-6. Ce n’est pas chic jusqu’ici mais les Cowboys gagnent et c’est tout ce qui compte.
On part le quatrième quart avec un peu de bruit et Beanie Wells trouve la zone des buts pour les Cards suite à une belle séquence, 13-13 et nous avons peut-être un match et de l’action (Un gros peut-être, genre avec des néons géants qui flashent). Comme de fait les Cowboys ne font rien et redonnent le ballon aux Cards.
On a décroché du match et finalement…les Cowboys s'apprètent à botter pour la victoire en toute fin de match. Ça semble bon mais...Jason Garrett a demandé un temps d'arrêt. Évidemment, Dan Bailey rate sur son deuxième essai! Aaargh. OVERTIME. Les Cards commencent avec le ballon pour le temps supplémentaire. Ça ne prend pas trop de temps, 4 minutes plus tard Kevin Kolb rejoint Larod Stephen-Howling sur un drôle de screen et il se sauve sur plus de 50 verges pour compter un toucher, c’est terminer mesdames et messieurs les Cowboys l’échappent dans le désert et se mettent sérieusement dans l’eau chaude pour les séries. Garrett va s'en vouloir pour cet inexplicable timeout.
Les deux quarts se sont fait malmener durant tout le match et aucun des deux offensives n’a vraiment trouvée son rythme. Romo a amassé près de 300 verges mais en 42 tentatives et ces deux porteurs de ballons n’ont pas dépassé les 40 verges chacun de gain au sol. Kevin Kolb a été un peu plus efficace mais rien pour écrire à sa mère et c’est vraiment la défensive des Cards qui a couru après Romo durant tout le match pour déranger un peu tout le monde et permettre aux oiseaux de se sauver avec le match en prolongation. Le peu qu’on a vu ce n’était pas très divertissant, croyez-nous.
Packers 38 @ Giants 35
Les Giants frappent vite et WOW. Eli Manning envoi une bombe de sa ligne de 30 dans les mains de Travis Beckum (j’ai du vérifier sur ESPN car je n’ai AUCUNE idée de qui est ce joueur) qui zig zag ensuite entre les casques jaunes pour se faufiler dans la zone des buts. 7-0 Giants et les partisans ne sont même pas encore tous arrivé dans le New-Jersey pour supporter les G-Men. SHOOTOUT !
Sur la réplique les Giants sont très nerveux et Mathias Kiwanuka donne un gros premier jeu aux Packers avec une pénalité de facemask contre Jermichael FInley, mauvaise mauvaise discipline. Mais les G-Men s’en sortent bien et gèlent Rodgers et les Packers qui doivent dégager. Aaron Rodgers a lancer 4 passes incomplètes dans la séquence, c’est plus que dans quelques-uns de ses matchs cette saison. Les Giants ne font pas grand-chose et redonne le ballon aux Packers. Et pas de niaisage, Rodgers en mouvement rejoint Jordy Nelson à la ligne de 30 des Giants, c'est une passe de 33 verges et Rodgers l’a fait en courant vers l’avant, ce n’est pas humain. Quelques jeux plus tard ce qui devait arriver arriva, toucher Packers avec une passe en mouvements de Rodgers vers Jermicheal FInley, un classique 7-7.
Sur la réplique, Eli Manning lance une bombe à Victor Cruz de 42 verges et les G-Men sont dans la zone rouge des Packers. Est-ce qu’on vous à dit….SHOOTOUT ? Trois jeux plus tard Manning trouve le TE Ballard dans la zone des buts mais il échappe le ballon à la dernière seconde en tombant au sol. Tom Coughlin n’a pas le choix, CHALLENGE ! No Touchdown pour les Giants mais vraiment c’était très serré. Ça va peut-être revenir les hanter plus tard. Lawrence Tynes met la balloune entre les poteaux ensuite, 10-7 Giants mais c’est amer. Sur le retour, Randall Cobb parcourt 40 verges, comme si les Packers besoin d’un terrain court pour répliquer. Grosse sortie des G-Men qui forcent les Packers vers un 3 and out, de la grosse pression et Rodgers est incapable de sortir de la pochette pour s’acheter du temps. En deux courses, Brandon Jacbos traversent plus de 30 verges et sur la deuxième, il était à un poil de s’échapper pour traverser le terrain mais Tramon Williams l’a fait trébucher du bout de la main pour terminer le premier quart et éviter une catastrophe. Sur le premier jeu du 2e quart, Clay Matthews gâche la journée des Giants avec un ‘pick-6’ de toute beauté, 14-10 Packers qui font payer cher l’erreur d’Eli Manning.
Les Giants reprennent le ballon et Charles Woodson leur fait un cadeau en attrapant une mauvaise pénalité pour avoir touché le casque d’Eli sur un plaqué, les Giants sont à la mi-terrain. Mais les Packers sont en feu et les Giants devront dégager, le momentum tourne. Sauf que les Giants limitent les Packers a un premier jeu, la foule aidant en provoquant un faux départ et Justin Tuck ramasse Aaron Rodgers sur un troisième essai, sack du quart et dégagement des Packers. BANG! Eli trouve encore Victor Cruz sur la réplique avec tout un catch et les Giants retournent à la mi-terrain et Cruz, de nulle part, vient de franchir le cap des 1000 verges cette saison. Une belle histoire ce Cruz qui était sur l’équipe de pratique l’an passé. Mais encore une fois les Giants ne peuvent pas capitaliser et les Packers forcent un autre dégagement, ils reprennent le ballon à leur ligne de 6. Deux jeux plus tard, Rodgers lance une INTERCEPTION, une rareté cette année et les Giants sont en superbe position pour répliquer rapidement, Chase Blackburn a sauté sur le ballon. Deux jeux plus tard, Brandon Jacobs saute dans le tas et rentre dans la zone des buts sans lendemain, 17-14 Giants qui capitalisent sur le revirement. Après le touché on nous apprend que James Starks ne reviendra surement pas au jeu aujourd’hui.
Les Packers s’organisent une belle séquence ensuite et Rodgers trouve le moyen d’utiliser ses jambes pour gagner un gros premier jeu aux 30 des Giants. Deux jeux plus tard il répète la chose avec une autre course de 13 verges, les Giants sont en semi zone et ils ont vraiment peur du bras de Rodgers qui en profitent avec ses jambes. Quelques jeux plus tard sur un 3e essai, Donald Driver est TOUT SEUL dans la zone des buts et Rodgers lui fait flotter le ballon dans les mains, une formalité et vraiment c’est surement le toucher le plus facile de la saison. 21-17 Packers et nous avons tout un match.
Les Giants ont une minute et deux temps d’arrêts pour la réplique. Eli réussi quelques beaux jeux mais…FUMBLE, Clay Matthews harponne Eli par derrière et BJ Raji tombe sur le ballon, les Packers ont le ballon. Super réflexe de Raji car tout le monde croyait à la passe incomplète. Donc une interception et un sack/fumble pour Matthews, toute une journée pour la chevelure divine. Sur la réplique, avec peu de temps, Mason Crosby rate un placement de 43 verges donc on garde le score, 21-17 Packers à la mi-temps.
Sur le retour, Prince Amukamara apprend à la dure les rudiments de la NFL et il pousse Greg Jennings pour provoquer une grosse pénalité d’interférence qui transporte les Packers près de la mi-terrain. Quelques jeux plus tard Tom Caughlin gaspille son challenge de la demie sur un catch de Donald Driver qui avait les deux pieds plantés dans le terrain tout au long de la séquence, pas un beau moment pour le vieux Tom. Quelques jeux plus tard, Rodgers trouve Greg Jenning 20 verges plus loin, TOUCHER PACKERS et c’est 28-17 pour les têtes fromagers. Le toucher est discutable mais bon, il est bon selon les officiels donc on se s’attardera pas là-dessus.
BANG! Dès le retour, Eli Manning trouve Hakeem Nicks pour une passe de 51 verges malgré la belle couverture de Tramon Williams, toute une démonstration de concentration de Nicks. Les Giants brulent un time-out parce que tout le monde a pris trop de temps a revenir sur la ligne de mêlée après le gros jeu, comment pisser dans la soupe vers Giants. Mais Eli et Nicks font encore des siennes et se retrouvent dans la zone des buts. Attrappé à une main avec Charles Woodson sur le dos, Hakeem Nicks impressionne et remets les Giants dans le match de façon spectaculaire. 28-24 Packers. Même Charles Woodson est venu féliciter Nicks sur le jeu parce que sérieusement, il ne pouvait pas mieux le couvrir que ça sans sortir un bat de baseball pour l’assommer. Vous allez le revoir ce catch dans les jeux de la semaine, GA-RAN-TI!
Les Giants passent bien proche d’un 3 and out mais Rodgers trouve encore le moyen de courir pour un premier jeu avec une triple poursuite, du bel ouvrage. Sauf que les G-Men relèvent le jeu d’un cran et forcent les Packers à dégager, les Giants sont à leur ligne de 1 pour la réplique. Eli sort tout un jeu sur un troisième essai dans sa zone des buts et sa feinte lui achète un premier jeu et ensuite Brandon Jacbos fait le train jusqu’à la ligne de 30, efficace et on commence le quatrième quart. Brandon Jacbos ajoute deux autres grosses courses et les Giants traversent la mi-terrain. Sur un 3e essai Eli rejoint Jake Ballard, gros jeux des Giants qui sont bien en vie dans la zone des Packers. Sauf que le tout avorte un peu trop tôt pour les bleus qui se contentent d’un placement, 28-27 Packers. Les Giants sont vraiment dans le match et les Packers devront dégager par la suite, 8 minutes à jouer et les Giants reprennent la roche. 3 and out des Giants, mauvais timing pour ne pas mettre de la pression sur les Packers.
Les Packers ne veulent pas étirer la sauce et Jordy Nelson effectue tout un catch sur la pointe des pieds pour convertir un premier jeu des Packers à la porte des buts des Giants. Une belle séquence des Packers qui grugent du temps et pourraient ajouter des points. Sur le jeu suivant, Rodgers retrouve Driver dans la zone payante avec tout le temps du monde, les Giants en échappent une solide ici. 35 – 27 pour les champions en titre et Eli Manning a 3 minutes 30 pour effectuer une remontée ou repartir la queue entre les jambes.
Ça part un peu en dents de scie mais Eli récolte un gros premier jeu et entre dans la zone des Packers. Sur un 2 et 10, Manning rejoint Victor Cruz et les Giants sont dans la zone rouge à l’aube du 2 minutes warning, ça promet. On sort du warning et Eli trouve D.J. Ware sur un beau tracé court, premier jeu et les buts Giants. On laisse écouler du temps chez les G-Men car on craint la représailles des Packers, 2e et les buts après une passe incomplète. 3e essai….TOUCHDOWN Hicks et les Giants enfilent la conversion de deux points, 35 – 35 et nous avons tout un match. SHOOTOUT …. !
58 secondes et un temps d’arrêt pour les Packers, sinon c’est la prolongation.
Premier jeu, 24 verges à Jermicheal Finley qui sort en touches, un jeu presque parfait. Deuxième jeu, un lob à Jordy Nelson qui arrête sa progression au 28 des Giants. Deux jeux, 14 secondes et les Packers sont en position pour botter vers la victoire. Chirurgicale comme travail de la part de Rodgers. On laisse aller du temps, belle passe à Jennings et les Packers arrête l’horloge avec une seconde à faire. Mason Crosby aura la victoire au bout du pied sur une distance courte. Le stress est palpable dans le visage d’Eli sur les lignes de cotés. Sans surprise, Crosby réussi le placement de 31 verges et les Packers restent parfaits, toute une victoire.
Aaron Rodgers a encore connu tout un match avec 4 passes de touchés et 369 verges. L’interception et les 18 passes incomplètes sont des petits bémols mais ils sont surtout l’impact de la défensive agressive des Giants qui a talonné Rodgers durant tout le match malgré le haut pointage. On peut juste difficilement empêcher les Packers de compter des points et en voici la preuve ultime car Rodgers a paru humain dans ce match et ils ont tout de même gagné le match sur une dernière séquence absolument parfaite. Eli avec 347 verges et 3 touchés a aussi connu tout un match mais les mauvaises décisions de Coughlin et le manque d’opportunisme des Giants leur aura couté la victoire surprise car ils ont été dans le coup durant tout le match.
Les Packers, avec une fiche de 12-0, sont en plein contrôle de leur division et flirtent avec le mythique 16-0 que les Patriots ont affiché en 2007. Peut-on tout de suite graver le nom d’Aaron Rodgers sur le MVP de l’année? Je crois bien que oui. Il a distribué le ballon à tout le monde et même sans jeu de courses les Packers sont dominant en offensive et opportunistes en défensive, la même combinaison qui a consacré les Saints il y a deux ans. Ça sent le repeat pour les champions, au grand bonheur du Wisconsin. Les Giants sont encore en contrôle de leur destin avec la défaite inexplicable des Cowboys, donc il y a encore du bon dans la grosse pomme.
Bon SNF, Pick aura le résumé en fin de soirée.
-ARTICLE ÉCRIT PAR STÉPHANE MORNEAU-