Mafia, cercle de jeu, meurtres, blanchiment d'argent : voilà le cocktail qui secoue une partie de la presse (Backchich.info, La Tribune de Genève, Marseille d'Hebdo et rue89.com) depuis la semaine dernière.
MAJ : Mais pas les autres... tout le reste de la presse n'en a pas du tout parlé !
Au centre de cette histoire de poker menteur, le cercle Concorde, un cercle de jeu parisien, fermé en 1987 par le ministre de l'intérieur de l'époque, pour soupçon de blanchiment d'argent de la pègre, et réouvert en 2006, par autorisation, en 2005, du ministre de l'intérieur de l'époque, Dominique de Villepin (et pas Nicolas Sarkozy, comme l'avait indiqué par erreur Backchich, qui a corrigé depuis), et contre l'avis de la Commission supérieure des jeux.
L'histoire de ce cercle est digne d'un bon polar : ce cercle attisait les appétits de clans mafieux rivaux, marseillais et corses. Actuellement en prison en Suisse, poursuivi pour blanchiment d'argent et association de malfaiteurs, un banquier (François Rouge, dit "l'Arménien") est soupçonné "d'avoir voulu recourir à des méthodes expéditives pour éliminer l'un des clans corses, devenu trop gourmand, auxquels il s'était associé pour reprendre le Cercle Concorde" : le 6 avril 2006 en effet, "l'Indien" et ses deux lieutenants sont liquidés.
Cette histoire n'a pas remis en cause la décision du ministre de l'intérieur d'autoriser l'ouverture du cercle. Patrick Devedjian connaît et aurait rencontre François Rouge, "l'Arménien" : « Rouge est allé voir Patrick Devedjian, pour lui expliquer ses ennuis avec les mafieux corses (…) Il le connaît bien, ils ont travaillé ensemble sur divers dossiers par le passé », assure l’avocat de Rouge à Backcich.info
On comprend mieux pourquoi Devedjian n'est pas au gouvernement, tout comme d'autres amis sulfureux de Sarko (Balkany, Aeschlimann).
Dossier complet sur le cercle Concorde en qu at re actes dans Backchich.info.
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