Ils ont vendu le pays aux banques, ils sont responsables
A l'automne 2008, les dirigeants européens ont définitivement abandonné le droit des Etats à décider de leur politique en apportant au grand capital la garantie qu'ils deviendraient les pourvoyeurs de capital, les rançonneurs des peuples, les auxiliaires zélés de l'exploitation des salariés et des petits et moyens entrepreneurs. Ces dirigeants sous la présidence de Nicolas Sarkozy déclaraient dans leur résolution finale " Les Gouvernements rappellent leur engagement d’empêcher toute faillite d’institutions financières qui présenteraient un risque pour le système financier dans son ensemble, en y consacrant les moyens adaptés, y compris l’apport de capitaux nouveaux." Traduction : on va saigner les peuples pour vous permettre de faire face à la crise de rentabilité du capital, soyez rassurés vos profits ne sont pas en danger". Mais cette fuite en avant, cette course à plus capitaliste que moi, tu meurs, conduit inéluctablement à l'accroissement des contradictions du système.
L'engrenage est tel que seules des mobilisations de masse des peuples sur des bases démocratiques et coercitives à l'encontre de la grande finance pourront modifier le cours d'un processus totalement destructeur en terme d'emplois, de politiques sociales, de services publics.
La masacarade électorale que l'on nous prépare avec les Présidentielles montre que les "politiques" ne sont absolument pas à la hauteur de la situation et qu'ils se discréditent de plus en plus. Il reste aux travailleurs de ce pays, aux salariés, aux entrepreneurs qui travaillent et innovent de construire une alternative qui ne pourra se réaliser que dans l'unité et un par un mouvement social et politique inédit contestant l'ordre actuel et établissant une constitution nouvelle.
Lire l' article ci-dessous paru ce soir dans la Tribune à propos de la situation économique (cliquez sur le lien-titre ci-dessous) :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble