Le métier d’analyste crédit

Le domaine de la banque, qui figure, à l’heure actuelle, parmi les plus importants recruteurs du pays, compte, en son sein, de nombreux métiers variés dont celui d’analyste crédit qui nécessite, comme chacun d’eux d’ailleurs, des compétences bien spécifiques.

Ayant pour rôle de gérer les dossiers importants, celui-ci peut alors être spécialisé pour un type de crédits précis, ou un type de clientèle, il a alors la charge d’étudier les capacités des sociétés cotées ou non, afin de mener à bien son travail sur les entreprises françaises, mais aussi étrangères.

Collaborant, de façon très étroite, avec les différents intervenants présents dans les salles de marché, celui-ci a toutefois, pour sa part, généralement un poste en agence ou au siège, la première solution lui permettant de rencontrer davantage de personnes en direct, tant au niveau des clients, qu’à celui des commerciaux de la banque.

Nécessitant des qualités nombreuses, telles qu’une technique financière irréprochable, une grande polyvalence, ainsi qu’une maîtrise parfaite, bien entendu, de l’économie, du droit, de la comptabilité et de la fiscalité des entreprises, le métier d’analyste crédit requiert également une grande rigueur, une certaine organisation et un bon contact avec le public.

En termes de formations, il s’agit d’un master en finance ou en banque – finance qui est exigé, le fait de suivre une école supérieure de commerce option finance est aussi tout à fait valable, de même que l’Institut d’Administration des Entreprises, la détention d’une Maîtrise de Sciences de Gestion y ouvrant aussi l’accès, alors que l’anglais reste également indispensable.

Représentant un poste où une expérience de deux à trois années est indispensable, les personnes qui débutent ne se voient confier que des projets ponctuels, de plus petite envergure, très marqués technologiquement.

Ensuite, le salaire varie aussi en fonction de l’ancienneté, débutant entre 35 000 € et 50 000 € par an, avec un bonus de 30 %, pour passer ensuite entre 65 000 € et 95 000 €, la prime variant, cette fois-ci, entre 25 % et 100 %, selon les entreprises concernées, pour se terminer, en fin de carrière, entre 120 000 € et 360 000 €.

Les possibilités d’évolution sont, quant à elles, représentées par une réorientation vers l’analyse de projets de premier ordre en banque d’affaires ou la direction d’une agence bancaire, nombreux étant les spécialistes du crédit, en cette période de crise économique, à repenser leur avenir professionnel, même si ce marché ne semble pas encore avoir dit son dernier mot et que le mouvement inverse pourrait débuter prochainement.

Figurant parmi les métiers les plus valorisés du domaine de la banque, le poste d’analyste crédit exige cependant de grandes compétences et une rigueur absolue, raison pour laquelle celui-ci se trouve être très prisé même si l’accès y est difficile. Offrant, en outre, de bonnes perspectives de progression, dans une même entreprise, ou dans une autre, cette fonction permet d’obtenir un salaire d’un niveau relativement élevé rendant celle-ci d’autant plus attractive, le relationnel tenant également une place essentielle au moment du choix.