Que deviennent les ponts de nos rêves d'enfants?
Qui décide du temps, qui fuit dorénavant?
Trop vite dans mon coeur, trop lointain à mes yeux,
Trop vide de mes pleurs, qui me rend mal, heureux!
La guerre de la vie a détruit mes envies,
Et nulle lithanie ne remplace l'oubli;
Le désespoir dense, les ruelles d'errances,
qui détruisent mon coeur, en toute déserrance.
Je pleure de sourires et je me plains de joies,
Des vestiges anciens qui me brûlent la main;
La plume inéffable, le monde de demain,
et je lamente fort de me retrouver las!
