Ca ne m’empêchera pas de faire une page de publicité pour les éditions Filaplomb dont au sujet desquelles je me suis fait proclamer par le taulier comme administrateur du groupe Facebook auquel il faut vous inscrire avant de poursuivre la lecture de ce billet.
Vous aussi, Didier Goux, votre épouse m’ayant chargé de faire de vous un homme moderne. Ce n’est pas compliqué, il suffit de cliquer où il faut. Une fois le compte créé, il suffit de rechercher mon nom dans la liste de 18 milliards d’abrutis inscrits dans ce machin et de demander à ce que je sois votre ami. N’ayez pas peur : je refuse souvent.
Des blogueurs littéraires ? C’est assez compliqué à définir. Je vais essayer. Ce sont des gens normaux, parfois avec un chapeau ridicule. Vous les mettez devant un clavier. Ils agitent leurs doigts en réfléchissant du cerveau. Si le résultat est grossier, vous avez affaire à un blogueur politique. Si le résultat est joli, c’est un blogueur littéraire. Si le résultat est incompréhensible vous êtes chez Franssoit ou Tonnegrande. Si le résultat est odieux, désappointé, acariâtre et laid, vous êtes dans un blog sarkozyste.
Reconnaître un blog littéraire est assez facile : les mots écrits sur le truc s’imbriquent bien pour un joli résultat et quand vous voyez la longueur du billet, vous vous dite, texto : « Polop ! Je lirai plus tard » car vous bloguez pendant les heures de travail. Vous laissez donc un commentaire grossier pour signaler votre passage et gâcher l’ambiance chez des gens qui ont du talent et qui pourraient vous dépasser au classement général des blogueurs. Vous revenez lire le soir à la maison et vous pleurez car vous êtes émus et qu'il n'y a plus de bière au frigo.
Il faut donc lire Zoridae, Balmeyer et Dorham mais ne jamais les citer dans des billets : ils ont trop de talent !