Aujourd’hui, jeudi 8 décembre, c’est la journée mondiale du climat. Et au même moment, dans le cadre de la 17e Conférence des Nations unies sur le climat à Durban (Afrique du Sud), quelques 195 pays discutent et essayent de s’accorder sur une dynamique qui permette de réduire drastiquement les émissions mondiales de gaz à effet de serre pour limiter la hausse de la température de la planète à +2°C, seuil au-delà duquel la machine climatique pourrait s’emballer.
Et le sport dans tout ça ?
“34 millions de pratiquants (de 15 ans et plus) dont 16 millions de licenciés, 260 000 associations, et près de 2,5 millions de rencontres sportives sont organisées sur notre sol français chaque année, qui génèrent leur cortège immanquable d’impacts environnementaux les plus divers dont le principal est lié aux déplacements des pratiquants et du public.” Extrait de l’ouvrage « Un Sport Vert pour ma Planète » de Didier Lehénaff & Sandrine Legendre (Chiron, 2012).
Les transports représentent en effet plus de 70% de l’impact environnemental des manifestations sportives qui se déroulent au quatre coins du monde. Un chiffre qui devrait nous amener, nous tous, à réfléchir d’avantage sur notre implication dans cette envolée climatique. Car cette frénésie et cette course à “toujours plus grand, toujours plus loin” font, elles aussi, monter la température sur et hors les terrains de jeu…
Source : 2012: année ECOlympique !
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