C’est un choix politique qui en dit long. Une mousse médiatique qui converge vers un certain point qui veut également tout dire aussi… Les journalistes qui se prêtent à ce jeu là en ont-ils vraiment conscience ? Alors que tous les regards se tournent vers Bruxelles, cette montagne ce sommet qui accouche d’une souris, cela fait à présent deux semaines que des ministres et délégués du monde entier s’affairent autour d’âpres négociations qui me semblent tout autant décider de l ‘avenir du monde, et de manière tout aussi pragmatique que l’état de l’économie européenne. L’argent, toujours l’argent… Le seul moteur, vraiment ?
Pourtant, je ne vois guère de billets, d’articles en nombre qui traitent de ce sujet, sinon de manière si lointaine et dédaigneuse…
“La question du degré d’ambition des actions annoncées par les différents pays pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), qui est au cœur de ces débats“, est pourtant essentielle à notre simple survie physique.
Qui s’en soucie ?
A part une poignée d’irréductibles écolos traités comme des parias, des abrutis et des moins que rien (méprisés même par la gauche !) par une clique dominante qui a un curieux sens de l ‘intérêt collectif... et des priorités, sinon à (très) court terme : le fric, toujours le fric… Marre de cette logique à la con qui nous étouffe… et va nous faire crever.
Alors on peut toujours s’intéresser à Golgotha picnic, aux prières de musulmans dans la rue qui remettent en cause la laïcité à la française alors que ça, étrangement, non , à la énième anecdote DSK histoire de prolonger l’écœurement. Ce n’est pas interdit. Aux soupçons de financement occulte de la fédération PS du Pas-de-Calais ou la menace ridicule de l’autre empoudré (ah, ça si, interdit ! on va encore m’accuser de taper sur le PS et de faire le jeu du FN… trop tard, c’est déjà fait : souvenez vous d’Hénin Beaumont). Il en faut pour tous les goûts et les dégoûts.
N’empêche que.