Harry's Law // Saison 2. Episode 10. Purple Hearts.
Harry's Law est une série judiciaire étrange. Je serais déçu quand elle sera annulée à la fin de la saison prochaine si c'est le cas (car bon, faut pas se voiler la face, les scores sont très
mauvais sur les cibles alors que la série cartonne sur le global et réalise le meilleur score de la chaîne en terme de séries). Les deux affaires de cette semaine sont plutôt bonnes et bien
menées, quoi qu'un peu précipitées. La première histoire est celle d'Harry, Oliver et Cassie qui tente de défendre une jeune mère accusée d'avoir brisé la nuque de son fils quand elle a découvert
qu'il était atteint d'encéphalite, une maladie qui l'aurait rendu légume toute sa vie et qui aurait causé de nombreuses changements dans la vie de cette mère. L'histoire était très touchante et
c'est celle que j'ai préféré. J'ai trouvé le ton très juste, et surtout que les scènes au tribunal étaient très bien écrites. Souvent E. Kelley écrit de très bonnes histoires, très ancrées dans
la société de nos jours, et c'est agréable mais cela manque aussi d'une légère dose de folie.
Ce cas permet donc de poser la question de l'euthanasie, qui reste encore très borderline aussi bien au niveau judiciaire que moral. E. Kelley tente toujours de changer la vision des gens sur
certains sujets de société. Celui ci est très prenant et bien mené. J'espère que Harry's Law et la plume d'E. Kelley arriveront un jour à changer le monde. Ce n'est pas le cas. Après, j'espère
que E. Kelley ne sera jamais président si il venait un jour à se présenter. Ce serait l'anarchie la plus total. L'autre cas de la semaine c'est pour Tommy et Adam qui représentent un ancien
militaire maintenant clown qui a souffert d'un traumatisme au cerveau lors de la guerre en Iraq et qui n'est plus éligible pour le programme Purple Heart. Cette histoire est très politique et
bizarrement, j'ai pas trop aimé. Je suis fada des histoires qui ont un lien avec la politique mais là, j'ai pas été touché. Peut être que c'est le soldat qui m'a pas eu, et dont les sentiments
n'étaient pas forcément très visibles.
Note : 6/10. En bref, deux cas classiques et un particulièrement bon, et un autre très médiocre.