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Ne jamais regarder le tambour de la machine à laver tourner

Publié le 02 mars 2008 par Fred Desbordes

Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , trackback

Ne jamais regarder le tambour de la machine à laver tourner

Tout allait très bien en ce dimanche de printemps, jusqu'à ce que j'aille faire ma lessive et que je me perde dans la contemplation du tambour de la machine qui tournait, qui tournait, qui tournait...

A mon retour, cette saloperie de tambour m'avait sapé le moral. Ou bien était-ce parce que j'avais passé 2h la veille à jouer à saute-humain (tellement plus fun que saute-mouton) pour essayer de m'endormir ? A compter toutes les personnes que je connaissais de près ou de loin sur Bordeaux, pour en arriver au chiffre pharaonique de 584 !!

Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Elle, perdue au milieu de mes 584 individus, en train de surnager au beau milieu de ma conscience. Et comme me le fit remarquer Ravergreen quelques heures plus tard : personne ne sait jamais ce que je pense ou ce que je ressens, " alors comment pourrait-elle savoir quoi que ce soit ?? ".

Assise en face du tambour, je me demandais pourquoi mes histoires ne se déroulaient jamais comme dans les films de Hugh Grant. Ce serait tellement plus simple. Comme dans " pour un garçon " où ce bon vieux Hugh en célibataire flegmatique se rend compte qu'il ne veut pas passer à côté de la jolie brune, avec qui ça se passe mal pendant toute la durée du film. Alors notre pote Hugh prend des risques, laisse tomber son armure en kevlar et... tout finit bien. C'est fou comme cela paraît toujours plus facile dans les films...

pffffff... je crois que je vais faire la grève du lavomatic pendant quelques temps.


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