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Marcia Ganem, le Brésil fait la mode à Paris

Publié le 03 mars 2008 par Rossana De Sordi

MARCIA GANEM, Le Brésil fait la mode à Paris.

Marcia Entre les stylistes présents dans les différents salons de la mode, une brésilienne marque sa place : Márcia Ganem.

La bahianaise enchaîne les passerelles de Rio à New York, de Tokyo à Londres. Aujourd'hui, Paris. Avec Márcia Ganem le stylisme brésilien a fait un pas de plus sur le marché international. Identité, créativité, professionnalisme, font que Marcia est admirée dans son propre pays et à l'étranger. A chaque collection des nouveaux tissus, des nouvelles formes généreuses de sensualité et de couleurs. Sans oublier la touche de gaîté du résultat final : bien brésilien, différent  et unique.

Son travail est un dialogue entre la mode et les arts plastiques, mais aussi entre la danse et la musique, où se mêlent la culture et la religion.

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Très proche de la nature et sensible, cette créatrice s'inspire d'éléments naturels pour l'élaboration de ses pièces. Elle reste aussi très attachée à la mémoire de ses ancêtres, dans la recherche de matériaux différents et de techniques, qu'elle fait revivre telle une magicienne.

À la fin de l’année dernière, à Londres, Márcia Ganem a présenté une « robe bijou » composée de 7200 carats de citrine taillée, fabriquée en « trame de nœud ». Une technique propre à son atelier, inspirée du « xequerê », un instrument de percussion africain. Cet instrument est formé d’une calebasse revêtue d’une trame tissée d’une infinité de nœuds où sont accrochées des graines.

Pour sa collection de l’été 2007, la souriante créatrice aux cheveux bouclés a remis aussi les dentelles au goût du

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jour. « L’été, dit elle, se harmonise avec les dentelles », et elle adore les mélanger, pour mieux orner les corps bronzés : dentelle d'origine perse (Filet), portugaise (Bilros), ou brésilienne (Nhanduti, des indiennes «Guarani»). Avec ce but en tête, la jolie femme brune est partie confectionner quelques modèles avec les dentelières de la communauté de Saubara, un village à 110 km de Salvador. Cette alchimiste en herbe teint elle-même ses dentelles avec un extrait de peau de certains légumineux, qu’elle fait bouillir jusqu’au «bon dosage des tons», afin d'obtenir des couleurs uniques et inimitables.

Résultat : des œuvres uniques et très particulières, d'une esthétique d'auteur, qui innovent les concepts du vestimentaire, créant des liens entre l'art, la musique et les traditions, pour un travail contemporain d'une beauté étonnante.


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