Le sevrage aura été de courte durée. Il faut dire que j’ai tourné dans ma comprennette les probabilités de rencontres débouchant sur une histoire. (Attention, quand je dis histoire, je n’attends pas qu’elle dure toute la vie, juste un bout, un joli bout, c’est déjà ça, non ?) 95% de mes fréquentations étant hétérosexuelles, j’ai autant de chance de la jouer Quand Harry rencontre Sally (version gay) que de taper une bavette avec une licorne pailletée un soir de grande marée.
Alors je me suis remis aux sites de rencontres. Car internet est un moyen comme un autre. Pas plus tard qu’hier, j’ai été traîné mes guêtres dans un bar à pédés et je dois avouer que j’y fais encore tapisserie. (S’il y a un sociologue dans la salle, je lui suggère d’aller y jeter sa curiosité, il en fera de belles études). Donc, en attendant que fende la foule le preux destrier chevauchant l’homme m’arrachant à ma célibataire hyménée, je m’amuse à dézinguer mes vrais-faux contacts sur #Grindr.
Et Missblogdel frétille à chaque capture d’écran que je publie sur Instagram et consorts. C'est elle l'ingénue qui, depuis des semaines, réclame à cor et à cri ce billet de blog.
Voyez mes interventions ci-dessous. Les phylactères orange. Invariable, mon grand, orange. Phylactère ? Ce sont les bulles qui ornent les rues d’Angoulême et les ouvrages qui y sont sacrés. Soirée.
à chaque illustration correspond un contact potentiel
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Mes précédents billets sur la chose Grindr (dans l’ordre ou le désordre, c’est vous qui voyez)
* Tu es plutôt voyelle ou consonne ?
* Avant que la solitude ne sente la litière pour chat (y lire le commentaire frappé au coin du bon sens de Padawan)
* Le point 3G dans ton smartphone (cékoidonc Grindr ?)
P.S. Sans rapport avec le petit salé aux lentilles : si vous faites partie des 40
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble