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On connaît au-dessus d’une voie ferrée la
caténaire (et non le catener comme on entend parfois, et comme on lit dans un grand journal du soir pas plus tard qu'aujourd'hui page
11 !) : c’est le méplat en cuivre conduisant le courant d’alimentation du train. On connaît aussi sur la motrice le pantographe, en contact avec la caténaire pour capter ce courant; au
passage, la partie haute du pantographe s’appelle l’archet, joli nom…
Mais saviez-vous que la caténaire n’est pas rectiligne, parallèle aux rails, comme on pourrait l’imaginer, et comme on le perçoit en regardant rapidement pylônes, câbles de support de
caténaires et caténaires. Si c’était le cas, la caténaire serait en contact toujours avec le même point du pantographe : il y aurait effet de cisaillement, et finalement usure au même point et
rupture du pantographe.
C’est pourquoi la caténaire est montée en Z (très allongé) au-dessus de la voie : le pantographe (figure) est ainsi balayé sur toute sa longueur
par la caténaire, il n’y a pas usure en un seul point du pantographe. C’est d’ailleurs pour cette raison que le pantographe a une certaine largeur (en gros celle du Z formé par la
caténaire).
(source visite SNCF Etablissement du Landy , Seine St-Denis, le 21 novembre, dans le cadre de la Fondation
C.Génial)