Magazine Côté Femmes

Home sweet home

Publié le 03 mars 2008 par Stellia Mlle

Home sweet homeDepuis quelques mois maintenant, mon taux de semi-rêveries nocturnes a grimpé en flèche. Je m’endors toujours sur quelque réflexion bizarre et le lendemain ne suis pas tranquille avant d’avoir remis la main dessus. Ainsi, je m’étais fait la réflexion qu’avec le mariage, la notion d’espace allait aussi changer. Jusqu’ici, nous avions un chez-nous un peu indéfini, et pas vraiment “à nous” (oui, pour moi, une location n’est pas à nous mais à une agence ou à quelqu’un d’autre qu’on paye tous les mois pour occuper les murs  :x 
ai-je le sens de la propriété trop exacerbé?). J’ai peut-être une vision surannée du mariage mais pour un couple qui décide de s’engager ensemble, c’est un renouveau. Je ne suis pas pour la tendance actuelle qui est à la banalisation des choses, et je tiens à savourer chaque moment, et chaque évènement, à sa juste valeur ; normal que ce mariage, qui est pour moi capital, prenne tant de significations pour moi (et que j’en découvre encore chaque jour). De fait, je me suis dit que pour marquer le coup il faudrait aussi changer notre chez-nous. Une brusque envie de faire le vide, de trier, jeter les vieilles choses, ce qui ne sert pas, ce qui est superflu et prend trop de place et d’énergie, une boulimie de “neuf” et d’espaces vides s’est emparée de moi.
Il faut dire que je suis un écureuil ; j’ai tendance à tout garder, accumuler sans cesse, et je n’aime rien jeter, peut-être par peur d’avoir un jour besoin de quelque chose sans l’avoir sous la main, et de regretter de l’avoir bazardé…
Peut-être est-ce cette notion-même de changement qui m’importe tant ? ou bien alors peut-être que je me perds trop dans mes élucubrations.
Peut-être aussi qu’avec l’officialisation de notre union aux yeux de tous, des gens qui n’y auraient pas pensé seront par la suite susceptibles de passer voir un tour les jeunes mariés, comment ils sont, prendre un café, etc. Du coup notre espace devient, en quelque sorte, “public”, et par extension, prend un côté “vitrine” qui ne me plaît pas (et qu’il est loin d’avoir actuellement…). C’est vrai que jusque-là, “chez nous” c’était notre nid, plus comme un refuge pour se reposer et se dorloter, un lieu intimiste dans lequel le couple primait (puisque trop petit pour accueillir des invités à dormir, par exemple). Peut-être que c’est le stress qui me fait tant cogiter. Je rêve de jolis intérieurs, de chemins de table, de place, de magazines de décoration, d’un vent de liberté.
Toujours est-il que je rumine des idées de changement, et si un déménagement physique n’est pas prévu au programme (bien que j’en rêve), un réagencement spatial fera l’affaire. En attendant un vrai “chez nous” qui sait?


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