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Le plus beau métier du monde?

Publié le 29 février 2008 par Jyfargeat
Alors que certains vénérables (je n'ai pas dit ancètres) membres du corps enseignant prennent leur retraite, il semblerait que le destin me pousse à prendre, ne serait-ce que temporairement et dans la mesure de mes moyens, la relève.
Les nombreuses pistes d'emploi que j'ai pu dénicher ont pour le moment fait long feu. La seule ui reste pour le moment assez solide, est celle d'instituteur pour un programme d'enseignement bilingue en primaire.
Le premier entretien s'est bien passé, puisque au bout de 3 minutes de questions, Khun Yim a commencé à me donner des recommendations sur ma pédagogie, et à me conseiller sur la relation avec les élèves et l'assistant thaï avec qui je travaillerai. Pour Gil et Lea (deux amis, qui m'ont justement parrainé pour occuper le même poste qu'eux) ça veut dire qu'elle est convaincue. Je suis supposé l'appeler demain pour voir si je passe à l'étape suivante: une démo de ma pédagogie devant un petit panel d'anciens, qui décideront de ma capacité ou non à enseigner.
Du coup, pour assurer, Gil et Lea m'ont retrouvé lundi avec quelques autres amis dans un restaurant à côté du Marriott pour une "répétition". Ils ont même apporté le matériel. Des jolis cartons colorés avec en belles lettres: le nom de la couleur. Le thème de la leçon: "les couleurs" en anglais.
Ils ont pris un malin plaisir à jouer les élèves turbulents, ou effacés, ou l'énervant premier de la classe qui sait tout. C'est le serveur qui a paru le plus étonné. Visiblement, même en improvisant, je m'en suis bien sorti. Maintenant, il faut voir si je convainc le "panel" puis... si je fais vraiment l'affaire face à une classe de bambins. (heureusement, le programme consiste à intervenir 4h par classe, avec l'aide de l'assistant thaï).
Mardi soir, on est sortis en boite. Déjà parce que un week-end sans sortie, c'est frustrant, et puis aussi parce que Jip, la copine de Carl (avec qui on a fait du bowling l'autre fois, pour ceux qui suivent) fêtait son anniversaire.
C'était très sympa. Il y avait pas mal de monde, de plus en plus de personnes que je connais, désormais.
Et les avantages des la vie nocture de bangkok sont nombreux. Je les cite en vrac:
  • L'entrée est rarement payante et sinon, assez raisonnable. Cela permet notamment de changer d'endroit une a deux fois par soirée (a pied ou en taxi, c'est jamais loin). Trouver d'autres gens, d'autres ambiances.
  • Une fois à l'intérieur, un verre d'eau n'est pas au même prix qu'un whisky-coca qui lui-même ne coute pas non plus l'équivalent de la bouteille de whisky si on l'achetait à Auchan.
  • Les locaux sont toujours au moins propres, et la plupart du temps très bien décorés. Il y a même une énorme concentration d'endroits très classe, avec souvent des vues panoramiques éblouissantes et un monsieur qui vous tend une serviette parfumée à la sortie des cabinets.
  • La population est joyeuse, propre sur elle, agée de plus de 14 ans (papiers vérifiés à l'entrée) et par conséquent ne danse pas la tektonik (bien que j'essaye d'importer le truc, juste pour rire)
  • La plupart des clubs (et restaurants d'ailleurs) sont non-fumeurs PAR CHOIX! Et il n'y a pas plus de monde dans les endroits fumeurs... voire moins. Il y a toujours moyen d'aller fumer dehors, même si c'est pas aussi agréable qu'on peut croire. Après 30 minutes de Justin Timberlake sur les podiums dans un air délicieusement conditionné, la douceur des nuits de Bangkok ressemble plutôt à un sauna finlandais.
  • Il est possible de trouver tous les styles musicaux, et en général de bonne facture. Seul manquent les années 80 et les formidables "Conemara" et autres "Partenaire Particulier"... Noooooon... Je déconne!!!! CA MANQUE PAS!!!!!!
  • Enfin, il n'est pas nécessaire d'attendre 1h du matin pour que la soirée décolle. A 22h un mardi soir, les platines sont déjà chaudes et les soirées se terminent souvent vers 2 ou 3h... "La Qualité, Renaud, pas la Quantité"
San, Nuch et moi même travaillant tôt le lendemain (j'avais un cours de Thaï à 9h) nous sommes rentrés avant les 12 coups de minuit, sans même laisser de pantoufle sur place.
Hier soir, nous avons retrouvé Kazu, un "ami d'ami" (japonais) qui est en vacances en Thaïlande cette semaine. Nous l'avons emmené dans Chinatown, histoire de se faire un "nouveau" petit plaisir culinaire avec du crabe au poivre rouge dans un petit restaurant qu'on connait.
Chinatown fidèle à elle même. Des "chariottes" dans tous les coins, ici équipée d'un barbecue, là remplie de Durians...
Le Durian.
Formidable fruit que j'ai rencontré pour la première fois à Singapour. Reconnaissable de très loin à l'odeur suave -rappelant parfois une poubelle oubliée depuis trop longtemps- qu'il dégage. Avec l'habitude, j'avais même réussi à en manger, en cas d'énorme fringale. Le gout sans être exceptionnel étant bien différent de l'odeur. Ceci dit, beaucoup d'amis asiatiques considèrent que c'est rare de voir un européen capable d'en manger.
Durian: 0 - Jean-Yves: 1
Bon, Kazu ne connaissait pas le durian. Il fallait lui faire essayer...Oui, je sais, c'est mesquin.
Mais là, énorme surprise: c'était bon! Pas juste "mangeable" comme d'habitude, mais effectivement savoureux. A priori, c'est un fruit dont la qualité varie énormément avec la saison... et la différence entre la bonne et la mauvaise qualité est énorme. On passe d'une chair peux goutue, filandreuse et un peu sèche dégageant une odeur qu'on préfère éviter, à un fruit fondant, sucré et fruité débarrassé des relents écoeurants.
Certes, ça reste loin du plaisir de déguster les délicieuses mangues et ananas que l'on trouve ici, mais c'est honnêtement bien meilleur que ce à quoi je pouvais m'attendre après mes différentes rencontres avec ce gros litchi vert.
Durian: 1 - Jean-Yves: 1
Je pense qu'on va en rester là.
La liste des choses que j'ai du mal à avaler est encore longue. Cela inclut des morceaux de pieuvre séchée et autres larves frites.
Ce soir, on va faire un tour au "Queen Sirikit Convention Center" où se tient un salon orienté "vacances et voyages". L'idée est de trouver des promos intéressantes pour des petites excursions alentours.
En attendant, je vais retrouver Koy, ma prof de Thai, pour mes 2h de bourrage de crane quotidiens.

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