Le journal Le Monde signale une étude du cabinet Risc portant sur un panel de 8 000 hommes de huit grands pays (France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, Italie, Etats-Unis, Japon et Chine).
« Cette étude révèle que près d’un homme sur deux devrait, dans les dix ans à venir, s’intéresser à la mode, mais chacun à sa manière. Si les Américains et les Européens privilégient le fait de se sentir bien, au mépris de leur “look”, les Asiatiques aiment séduire, paraître jeunes, et développent un vrai goût pour la mode ».
« Après l’hédonisme des années 1980, le pragmatisme des années 1990, les préoccupations éthiques de la décennie 2000, les années 2010 devraient être, pour la gent masculine, celles de l’individualisation, du matérialisme et de l’hédonisme. Notamment, précise l’enquête, chez les hommes des villes chinoises ».
Comme ont pu le remarquer ceux qui me connaissent bien, et si l’on en croit cette étude, je suis donc vraisemblablement d’origine asiatique : aimant séduire, paraître jeune et développant un vrai goût pour la mode, comme tendraient à le prouver mes cheveux noirs de jais, ma dextérité à table avec des baguettes et mes yeux naturellement bridés. Je ne m’étendrais pas sur les autres caractéristiques moins flatteuses dont on affuble les hommes asiatiques et dans lesquelles je ne me reconnais pas.
Ma mère m’aurait donc menti ?