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“And I’ll gamble away my time”

Publié le 22 janvier 2008 par Jeronimo

C’était tard dans la nuit, celle de hier je crois.
Alors que je traînais de lien en lien, que je surfais, comme on dit, je suis délibérément allé faire un tour du côté de la Blogothèque et surtout de ses concerts à emporter, car tout de même c’est plus que chouette ce qu’ils font.
Et je ne sais plus trop quelle en fut la raison, mais j’ai atterri sur une vidéo intitulée : Beirut - Nantes.
Vaguement cela me disait quelque chose au fond à droite de ma 3e connexion neuro-neuronique, mais vaguement. J’ai cliqué et depuis j’ai pas arrêté. Ca doit faire 20 fois que je l’écoute cette chanson, je me suis endormi avec, ce matin à midi mon premier réflexe à encore été de la mettre, et je ne m’en lasse pas.
C’est tellement, pfiou, ça fait partie des chansons inzappables, une fois qu’elle est lancée, quoi que l’on fasse, déjà on se tait, et puis on ne peut qu’attendre la fin tout en désirant secrètement qu’elle n’arrive pas. C’est vraiment bien. Vraiment inclassable, on pourrait croire à du Kusturica, on voit très bien les images dessus, mais au final, non, c’est proche mais ça n’est pas encore ça et tant mieux. Et avec un verre ou deux on pourrait croire à un trip gitan d’Arcade Fire, pas loin, mais non plus.
Wikipedia nous explique que Zach Condon, 22 ans, américain et toutes ses dents, mène ce collectif depuis 2 printemps. Et puis on se demandera pourquoi le dernier album en date : The Flying Club Cup comporte autant de titres et d’inserts en français, ah oui la majorité des titres ont été composés en France, ceci explique cela.
N’essayez pas de me faire croire que c’est de la « fanfare pop folk américaine des balkans », c’est de la musique et de la bonne, de la vraie.
En bref, à écouter, à voir et à ré-écouter.

Beirut - Nantes


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