D’après les experts du sujet, le dispositif qui a été trouvé pour traiter la crise européenne n’est pas satisfaisant. Les dettes européennes ne sont pas protégées des paniques des marchés, et le problème de fond, la croissance, n’est pas abordé.
Probablement, le gouvernement le sait, mais ne croit pas pouvoir mieux faire.
Il est d’ailleurs confronté à un problème compliqué : comment tenir un discours compréhensible par le peuple et qui n’effraie pas les marchés ?
François Hollande (Une autre voie pour l'Europe - LeMonde.fr) semble désireux d’employer une tactique aussi vieille que le conseil en stratégie : déstabiliser le prospect, en lui montrant ce qu’il ne veut pas voir, puis lui présenter un « business model » qui peut le sauver.
Mais, pour que ça marche, M. Hollande va devoir travailler dur à renforcer la deuxième partie de son argumentaire.