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A 50 ans et grâce à la jeunesse congolaise son rêve se réalise

Publié le 16 décembre 2011 par Rm Communication

“Quel bonheur de voir cette jeunesse se battre pour le Congo, c’était inexperé, je n’aurai jamais cru voir cela un jour. Et oui c’est arrivé, je le vis et je suis très fière de cette génération”. Ces mots viennent de mon Oncle.  50 ans passé, il aime me parler de la politique, de l’histoire du Congo bref de tout ce qu’on ne trouve pas dans les manuels scolaire. Et s’il est heureux de la sorte c’est qu’il a enfin vu ce que lui et ses amis, ses camarades de combat auraient voulus réaliser afin de nous léguer un Congo prospère. Une des difficultés rencontrée était bien sûr d’avoir affaire à des compatriotes tombés dans les cuves de la Bralima ou de Bracongo, devenu expert en haute couture (sapeurs), fin héritier des années 68 et Woodstock en trois mots B.M.W (Beer, Musique and Women).

Nombreux sont ceux qui se disent être précurseur de cette magnifique conscientisation de la diaspora congolaise. Mais nous accréditerons la genèse de cette lutte au mouvement des combattants d’Angleterre début 2000. Leur combat contre les artistes louant les politiciens pilleurs du Congo avait pour méthode le boycotte des concerts, la mise en place d’une insécurité pour les fans et les organisateurs, les poussant à annuler les spectacles.
Rejetés à Londres, ces musiciens n’avaient plus que la place de Paris et Bruxelles pour s’exprimer. Mais l’inattendu se produisit le 19 février 2010 devant l’Elysée Montmartre à Paris lorsque les organisateurs du double concert Papa Wemba – Werrason s’étaient retrouvés face à une foule d’un peu plus de 150 personnes leur refusant le droit de laisser chanter ces artistes et même qu’une qualification sortie de l’histoire sombre de la France  va leur etre attribuée: “Collabo“.
RM COMMUNICATION
était présent ce fameux jour de février pour le compte de CongoMikili. Les images des congolais de Paris dans le métro chantant et organisant à l’improviste le blocus du concert ont fait le tour des réseaux sociaux sur internet. Mon oncle fière de voir son neveu sacrifier son temps de travail pour la cause de son pays devient alors mon guide et m’aide dans l’exercice de l’analyse politique. Le représentant de l’UDPS à Paris se souviendra toujours de l’entretien qu’il m’avait accordé . Pas préparé, il s’était retrouvé face à moi, armé comme un G-I, mes questions bien aiguisées et espérant faire honneur à ma famille. De la viendra un peu plus tard mon analyse sur l’amateurisme de l’UDPS en matière de communication . Et en cette période de crise politique en RD Congo, je suis réconforté.

Mon oncle m’appelle quasiment tout les jours pour faire un point presse et analyser ensemble l’actualité. Ne lui dite surtout pas que les combattants sont désorganisés, ne lui parlé surtout pas des actions spectacles comme dénoncées par Roger Bongos. Lui accorde un 20/20 à tout ce que font les combattants. L’objectif étant la conscientisation politique des congolais, il leur donne lui, tout les crédits du monde. Il attend rien de plus que d’autres actions qui vont maintenir le problème congolais à la Une de l’actualité internationale pour qu’enfin la communauté internationale reconsidère sa position sur le Congo.

Mon oncle, un assoifé de savoir n’a qu’un seul regret, la grande majorité de ces enfants qu’il regarde aujourd’hui dans les vidéos un peu partout en Europe n’aient pas frequentés les grandes universités, pour obtenir la matière qui va demain nous servir pour la reconstrution du Congo. Car, le combat ne s’arretera pas aux manifestations à Paris ou à Bruxelles mais bien à Kinshasa où la quasi totalité du pays est à refaire. L’éducation, la santé, les infrastructures, l’administration… tout, tout est construire.

Ces hommes de valeur, ultra cultivé, le Congo en compte un grand nombre mais ils sont pour la majorité à la porte du 3ème âge. Pour quand même participer à la réussite de ce qui sera demain qualifié de  révolution bantou ou révolution des grands lacs, mon oncle avait battu le pavé lors de la marche de contestation  contre Badive  et son “touche pas à mon président Joseph Kabila”. Jusqu’à la fin de ce soulèvement je sais que son soutien pour cette cause restera intact. Alors, écoutons -les, apprenons d’eux et réalisons le reve de toute une génération.

Roger Musandji
RM COMMUNICATION



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