Vendredi, le club taurin Joseph Peyré de Pau recevait le ganadero Michel Agruna et le jeune écarteur Hugo Viney-Thomas, pour parler de la course landaise.
Avant tout, une conclusion importante de Michel Agruna si la corrida n’existait plus, la cours landaise non plus, puisque les vaches dites landaises sont issues des élevages de toros bravos !
Michel Agruna a gravi tous les échelons de la course landaise, qu’ il a découvert lors des fêtes de Bayonne lors des courses de vaches de la place St Esprit…Ensuite, il est rentré dans une cuadrilla, après un séjour chez les Pompiers de Paris, pour faire le clown dans des spectavles landais, avec un seul désir, devenir sauteur, désir qu’ il réalisa pour la 1ère fois à Samadet. A noterque c’est lui le créateur du saut de l’ange et du saut en vrille, inédits à cette époque.
Ensuite son ganadero décidant d’arrêter (à ce sujet il nous a appris que contrairement à la corrida, chaque ganadero avait sa propre cuadrilla d’ écarteurs et de sauteurs, bien qu’ engagés par des contrats séparés), il s’est porté acquéreur de la ganaderia.
Une chance, sa rencontre avec Guy Lux, lui demandant le dimanche d’assurer un Intervilles à…Toulon, loin de ses bases. Ainsi l’ histoire continua entre eux !
Actuellement, à la tête de 2 ganaderias (il n y en a que 4 en 1ère catégorie pour les courses formelles), il est à la tête de 400 vaches, issues d’élevages espagnols, avec une prédilection actuellement pour Baltasar Iban
Et il a utilement rappelé que depuis longtemps on écartait pas seulement des vaches mais aussi des toros.
Pour sa part, Hugo nous a raconté que sa vocation était née ….du désir de porter le boléro des écarteurs. Après une formation à l’ école taurine de Pomarez, il est devenu, dés sa 1ère saison, champion de France des écarteurs à 17 ans.
On a pu aussi en apprendre avec lui plein de détails sur le comportement des vaches qu’ il faut analyser pour réaliser fezintes ou beaux écarts, la différence entre écarter une vache et un toro, essentiellement une question de masse…..etc…
Un détail, Hugo aime aussi la corrida, pour laquelle il est sensible au côté artistique et vous de ce fait une admiration à Morante : Il a même en souvenir une seviette de celui-ci récoltée dans le callejon dacquois.
Et comme toujours au Club Peyré, les invités ont reçu un magnum de Jurançon !