ça faisait longtemps que je n’avais pas regardé l’émission de Ruquier (#onpc pour les twittos). Je suis tombé dessus en revenant de chez des amis, assez tard, et j’ai pris l’émission au passsage. j’y suis tombé à un moment que j’aurais préféré évité, où l’on interrogeait Wauquiez sur son livre, moment à la fois pathétique et révoltant. Dire comme je l’ai entendu de sa bouche sans rire, assez effaré, que les caissières faisaient partie de la classe moyenne, fallait oser ! Franchement, ce genre de mec si lisse et policé en apparence, qui profère tant d’âneries et de contre-sens, ça énerve.
Et, clou du spectacle, le voir prendre la défense des classes moyennes de manière si systématique, pourtant pas forcément les plus à plaindre, au détriment des plus démunis si honteusement stigmatisés, voilà qui ne pouvait entraîner que mon mépris et ma colère.
Cette droite sociale là n’a franchement rien à envier au front national, tant ses propositions à l’emporte-pièce, surfant sur les propos de comptoir (tous les chômeurs sont des feignants et les bénéficiaires du RSA des profiteurs…) vont à l’encontre de 25 ans de travail social et de la déontologie qui en découle, à laquelle je tiens si fort.
Honte à toi, Wauquiez, qui te prétend démocrate et n’est pourtant que la partie visible la plus présentable du fascisme anti-populaire.
Et je regrette franchement que personne, dans l’émission de Ruquier, n’ait cru bon de contredire ce jeune loup puant, là où une femme, pas forcément la mieux placée, Audrey Pulvar, a eu raison de dénoncer le fait que le dscours de Wauquiez a un peu trop tendance à dresser les uns contre les autres, à opposer les pauvres aux moyennement riches, ce qui n’est pas forcément très sain pour la paix sociale et la santé d’une démocratie.
Un autre monde est possible.
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