Les habitants des zones rurales sont parmi les plus durement touchés par des violences qui semblent ne jamais devoir finir, et par le manque de perspectives économiques et d'infrastructures appropriées. Les rapatriés luttent toujours pour pouvoir reprendre leurs activités agricoles. Le CICR aide les agriculteurs dans le besoin à accroître durablement leur production.
Quelque 120 agriculteurs habitent dans le village d’Al Harooja, dans le gouvernorat de Diyala, à 110 kilomètres au nord-est de Bagdad. Comme la plupart des habitants de la région, ils sont tributaires principalement de l'agriculture et de l'élevage pour gagner leur vie. En raison de la violence sectaire qui a fait rage en 2006 et 2007, beaucoup d'entre eux ont quitté temporairement leurs villages et abandonné leurs terres. De plus, du fait de la violence qui sévit actuellement, leur situation économique ne cesse de s'aggraver. (Lire la suite)