Très vite, je relève deux choses me touchent particulièrement dans la prédication de ce dimanche.
D'une part, le service de l'autre est un chemin de bonheur, et même le chemin du bonheur. Trop souvent, on a pu présenter le don de soi comme un don pour souffrir, pour disparaître dans le service, comme si Dieu pouvait nous souhaiter malheureux. Certes, il faut savoir sortir de son confort, abandonner sa tranquillité, mais précisément - nous rappelle le fr. Thierry-Marie - sans cet effort-là il n'y a aucun bonheur. Des plaisirs éphémères, peut-être, mais pas de vrai bonheur sans service.
D'autre part, ce bonheur n'est pas une satisfaction égoïste du seul plaisir de donner : quel orgueil on peut parfois mettre dans un service ! Et le test de notre service, nous dit Thierry-Marie, c'est notre capacité à recevoir en même temps que nous essayons de donner : recevoir l'amour de Dieu, sans lequel nous sommes incapables d'agir. Recevoir, les mains ouvertes, les mains vides.