J’ai trouvé la réponse dans le dernier numéro de runner’s world.
En fait nous passons tous par des phases de progression significative et par des périodes de plateau. Dans les premières années on progresse beaucoup, moins ensuite. Il est bien de s’évaluer régulièrement sur le même parcours. Si l’on progresse, à vitesse constante on doit voir ses pulsations cardiaques baisser (d’où l’utilité du cardiofréquencemètre), ou alors à effort constant (pour un rythme cardiaque similaire) on doit voir son temps s’améliorer. Ainsi vous allez gagner deux, trois voir quatres minutes au 10 km puis ensuite, lorsque votre temps deviendra meilleur, un gain de 30′’ sera significatif. Il vaut d’ailleurs mieux raisonner en % de la performance ce qui permet de mieux évaluer la progression quelque soit le temps de référence.
Un jour vous sentirez que vous ne progressez plus. Cela est normal et décrit dans tous les livres ou les sites de running qui s’intéressent à l’entraînement. Le plateau, s’il s’éternise, peux correspondre à deux situations : ou vous avez atteint un équilibre et il faut intensifier l’entraînement ou bien vous en faites trop et votre organisme est à la limite de la rupture. Pour savoir dans quelle situation vous etes il faut intensifier un peu (10%) la distance ou l’intensité et voir si vous progressez. Si vous vous sentez fatigué alors il vaut mieux tenter de diminuer un peu les scéances en volume ou en intensité.
Une remarque qui m’a semblé très intéressante dans ce numéro de runner’s world se rapportait au fait d’en faire le moins possible pour le meilleur résultat. Le conseil c’est d’optimiser l’entraînement, faire juste ce qu’il faut pour atteindre l’objectif fixé et donc en cela réduire le risque de blessure. Car dans ce cas l’arrêt obligatoire sera très préjudiciable à la performance.