Le voile de l’automne
dans l’implacable mouvement des saisons
s’abandonne à la couleur froide de l’hiver.
Le temps lui-même
semble être recouvert d’un lourd manteau
de mots silencieux,
célébrant l’endormissement.
Un silence feutré s’installe
Se disperse au loin avec le vent
l’esquisse d’un langage oublié.
Les couleurs douces-amères de l’enfance
illustrent le paysage
des ombres du passé.
D’une ancienne photographie
dans l’autrefois,
il me reste ce visage qui s’accroche
à l’enfance.
Étrangeté de la vie
habitée par le bruit de toutes ces absences.