Sarkozy, la promesse harkie !
Le 31 mars 2007, à Paris, lors d'une conférence de presse avec les associations de harkis, Nicolas Sarkozy déclarait « Si je suis élu Président de la république, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis en 1962, afin que l’oubli ne les assassine pas une deuxième fois ».
Tout simplement, Nicolas Sarkozy se devait enfin d'honorer sa promesse de faire voter cette loi...
A l’approche du 50ème anniversaire de la guerre d'Algérie proclamation de l’engagement « non tenu à ce jour » du candidat Nicolas Sarkozy, je me permets de vous interpeller, sur la situation des harkis et de leur famille et de vous rappeler votre engagement sur la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis en 1962.
Mais un autre enjeu demeure si l'on souhaite préserver la paix des mémoires : il est urgent que la France réaffirme clairement l'exigence de responsabilité volontaire officielle formulée par les harkis et progressivement prise en compte par la classe politique et les dirigeants de l'État français.
Je dirai que les harkis, les membres des forces supplétives, qui ont tant donné à la France, ont également payé un très lourd tribut. À eux, à leur honneur de soldats, à leurs enfants qui doivent trouver toute leur place dans notre pays, la France par l'intermédiaire de notre Président de la République doit adresser aujourd'hui un message tout particulier celui de la Responsabilité Volontaire.
Je conclurai, du peu qui restent que ceux et celles qui ont vécu directement la guerre d'Algérie, après avoir longtemps refusé de parler du fait qu'on leur a pas laisser la parole, ressentent le besoin avec l'âge de faire un retour sur eux-mêmes, devenant après avoir été longtemps des hommes silences, des hommes de l'oubli mais aussi des hommes témoins qui demandent pour assainir et apaiser le débat que la France se doit d'assumer son histoire.