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Le président Sarkozy a troqué la carte vitale pour la carte bleue

Publié le 21 décembre 2011 par Letombe

Cartevitale.jpgPar Marisol Touraine, responsable du pôle social, santé, personnes âgées et handicap, Jean-Marie Le Guen, responsable de la santé et Pascal Terrasse, responsable des personnes âgées.

La méthode est désormais bien rodée : un déplacement de Nicolas SARKOZY pour faire oublier son bilan et son propre échec.

Il ne suffit pas de visiter une maison de santé et de répéter en boucle des contre-vérités pour faire oublier l’absence d’une véritable politique de santé. Aujourd'hui, en Ardèche, c’est son échec présidentiel en la matière que le candidat Sarkozy a tenté de cacher. Il a encore une fois déclaré, affirmé et promis.

Il promet d’ailleurs pour demain des principes qu’il a combattus pendant cinq ans puisque pendant son quinquennat, l’injustice est devenue la règle, l’accès à la santé est de plus en plus inégalitaire. La politique de santé de M. Sarkozy, c’est cinq ans de perdus, cinq ans de reculs des droits, cinq ans marqués par les franchises et les déremboursements, par la loi HPST, par le fiasco et la gabegie de la grippe H1NI, par le scandale et les conflits d’intérêt du Médiator.

 Nicolas Sarkozy a troqué la carte vitale pour la carte bleue. Une médecine à deux vitesses s’est désormais installée dans notre pays.

Une simple visite n’y changera rien, les promesses brandies comme un étendard pas davantage : il y a, en matière santé comme dans bien d’autres domaines, urgence à changer de politique.

François Hollande a déjà avancé de nombreuses propositions pour rétablir la justice dans l’accès aux soins. Parce que la coercition n’est pas la solution si l’on veut rétablir la confiance avec les professionnels de santé, il faut procéder à la réorganisation de la médecine de premier recours, faire évoluer les modes de rémunération et inciter les professionnels à se répartir équitablement sur le territoire en se regroupant autour des maisons pluridisciplinaires de santé.. A quoi bon relever le numerus clausus si tous les médecins s’installent dans le centre des grandes villes ?

Les patients n’en peuvent plus. Les professionnels de santé sont à bout de souffle. Seul le changement politique en 2012 permettra de renouer avec une politique de santé à la fois ambitieuse et juste.

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