En 2009, le salaire moyen en équivalent temps plein d’une personne travaillant dans le secteur privé ou semi-public est de €2.708 euros par mois en brut et €2.042 en net de tous prélèvements à la source.

La conjoncture du marché du travail a pesé sur les salaires
La situation dégradée du marché du travail et le net ralentissement des prix à la consommation ont freiné les négociations salariales en 2009. Indexée sur l’inflation, la revalorisation du Smic horaire brut est limitée à 1,3% au 1er juillet 2009 après une hausse de 3,2% en 2008. La proportion de salariés ayant bénéficié de la revalorisation est en net recul : 10,6% en juillet 2009 (1,6 million de salariés) contre 13,9% en juillet 2008 (2,2 millions de salariés).
Si l’emploi des ouvriers non qualifiés de l’industrie a particulièrement souffert en 2009, celui des cadres et des professions intermédiaires a plutôt mieux résisté. Du côté des employés, ce sont les plus qualifiés qui ont subi le plus fortement le contrecoup de la crise. L’emploi féminin a mieux résisté pendant ces deux années de crise que l’emploi masculin, les hommes travaillant dans des secteurs plus sensibles à la conjoncture économique (intérim, industrie, construction…) La part des salariés à temps partiel augmente légèrement. Ces modifications dans la répartition de la main-d’œuvre par sexe, catégorie socioprofessionnelle, secteur d’activité, âge ou type d’emploi peuvent jouer différemment sur l’évolution du salaire net moyen. Au total, en 2009, ces différents effets se compensent et l’augmentation du salaire moyen ne s’explique pas par des modifications de la structure de la main-d’œuvre. À « structure constante » , la hausse du salaire net moyen en euros constants reste de 1,2 %.