Qu'elle ne te soit jamais refuge, jamais consolation.
L'écriture existe à chaque fois qu'elle ne t'appartient plus. Soit qu'elle se prend dans cette voix impersonnelle qui t'entraîne, écrivant, bien plus loin que toi-même, vers des mondes que tu ne te connaissais pas. Soit qu'elle se mêle d'appartenir à d'autres, l'impossible lecteur, s'embarquant ainsi vers des destinations aussi diverses qu'imprévues.
Le miracle, précisément, de l'écriture, tient tout entier à cette inappartenance-là.