Magazine High tech

Hunger Games : quand un tome en français vaut la trilogie en anglais

Par Ebouquin

Hunger Games : quand un tome en français vaut la trilogie en anglais

La démocratisation, en cours, du livre numérique en France n’a pas (encore) eu d’effet positif sur une baisse de prix des ouvrages en français. Du coup, pour certains bestsellers internationaux, on se trouve face à des situations cocasses, où la trilogie en anglais coûte moins chère qu’un tome de l’édition française. Si cette situation touche plusieurs sagas, elle est d’autant plus flagrante sur l’un des bestsellers des dernières années, la trilogie Hunger Games de Suzanne Collins (l’une des rares auteurs à être entrée dans le club des écrivains ayant vendu plus d’un million d’ebooks sur le Kindle Store).

Hunger Games : quand un tome en français vaut la trilogie en anglais

En France, la trilogie Hunger Games est éditée par Pocket Jeunesse. La version papier de l’ouvrage est sortie dans le courant de l’année en version papier et le premier tome vient d’arriver en numérique. Distribué sur toutes les plateformes en EPUB et sur Amazon, l’ouvrage coûte 14,99 €. Cependant, le client s’étonnera de le voir trôner au côté des versions anglaises de l’ouvrage, vendues à des prix bien moindres. Pour le premier tome en anglais il faut compter 3,88 €, 6,35 € pour le deuxième opus et 4,94 € pour le dernier ouvrage.

Hunger Games : quand un tome en français vaut la trilogie en anglais

L’éditeur anglais, Scholastic Press, propose aussi un pack des trois éditions numériques pour… 14,73 €. Soit quelques centimes de moins qu’un tome de l’édition française… Modèle d’agence oblige, ces prix sont les mêmes sur toutes les plateformes, notamment chez Kobo (le premier tome en français et la trilogie en anglais) ou sur l’iBookstore. Comment justifier une telle différence de prix ? L’achat des droits d’exploitation d’une oeuvre étrangère est un coût non négligeable pour une maison d’édition, surtout pour un bestseller de ce type.

Mais ne faut-il pas compter plutôt compter faire du volume que de voir un titre de son catalogue, piraté à cause de son prix trop élevé. Pour certains lecteurs, la version originale en anglais suffira… Espérons que la sortie en mars du film tiré de cette saga poussera l’éditeur français à faire un effort sur les prix des versions numériques. Surtout si les ereaders rencontrent le succès prédit par les analystes et forment un vivier de lecteurs à conquérir.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ebouquin 10420 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines