J’ai toujours animé des clubs, et toujours trouvé que l’exercice un peu éprouvant.
Pourquoi ? Parce que celui qui sert de pivot au groupe doit subir les petits aléas de la vie de ses membres. Non seulement, ils sont multipliés par leur nombre, mais encore, pour lui, ils n’ont aucune rationalité.
D’une certaine manière l’animation d’un club sert de loupe aux caractéristiques de notre société.
Que montre cette loupe ? Que le Français a besoin d’une maman. Même vieux, il est peu rigoureux, et très susceptible à l’enfantillage. Son milieu d’origine (à commencer par sa famille) aurait-il cherché à le maintenir dans sa dépendance ?