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La France face au péril rose

Publié le 27 décembre 2011 par Variae

C’est le Figaro qui brise le tabou qui hante secrètement nombre de Français. Le scénario de la France rose. Un scénario de crise, parmi d’autres : on avait bien déjà le scénario de la fin de l’euro, celui de la guerre Israël-Iran suivie de l’embrasement du Moyen-Orient, celui de la pandémie de grippe aviaire, celui de la chute d’une météorite qui dévierait la Terre de son orbite. Mais aucun, il faut bien le dire, ne génère les mêmes angoisses, ni le même sentiment d’impuissance, que celui de la France rose : une France entièrement aux mains des socialistes, depuis les conseils municipaux des hameaux jusqu’aux antichambres des ministères et de l’Elysée. Une terrible menace pour la démocratie.

 

La France face au péril rose

Le bulletin d’information du groupe Dassault a convié les meilleurs spécialistes pour éclairer ses lecteurs sur les conséquences d’une soviétisation, pardon, d’une socialisation de la France. Signe de la gravité de la situation, le traître Bayrou lui-même est appelé au chevet de l’hexagone : « L’élection du candidat du PS signifierait la concentration entre les mêmes mains, pour la première fois dans l’histoire de la République, de tous les pouvoirs locaux et nationaux. ». Thierry Mariani tire la sonnette d’alarme : « Il faut mettre le doigt sur le fait que la gauche munie de tous les pouvoirs pourrait mettre la France K.-O. ». Alain Gest se lamente : « Je ne peux pas croire à une marée totalement rose, car cela voudrait dire que les Français n’ont pas compris l’engagement quotidien du chef de l’État pour les protéger de la crise ». Jacques Myard tente de se rassurer : « Si la gauche gagne tous les pouvoirs, elle aura le pays à dos six mois après ». Mais c’est Patrice Martin-Lalande qui trouve les mots les plus justes pour décrire sobrement le danger : « La France rose, ce serait un affaiblissement du pluralisme, et un danger pour l’équilibre de nos institutions ».

La situation est grave. Mais elle n’est pas désespérée. Des mesures fermes doivent être prises pour endiguer la peste rose. Eliminer le maximum de candidats à la présidentielle à droite, pour mettre en position de force le lider minimo Nicolas Sarkozy, dernier rempart de la démocratie. Mobiliser tous les moyens de l’Etat pour lui permettre d’être omniprésent, sur le terrain et dans les médias, pour ferrailler contre les mensonges de François Hollande, le « candidat du système », comme l’avait justement dénoncé Brice Hortefeux. Ne pas céder un millimètre de terrain aux syndicats marron, pardons, rosis, qui sèment le chaos dans les aéroports pour déstabiliser le pays et faciliter son invasion par les khmers roses. Rappeler urbi et orbi les exactions que ces derniers ont commises lors de la junte du Maréchal Jospin, en 1997, et lors de la dictature populaire du colonel Mitterrand, en 1981 : retraite forcée à 60 ans, limitation contrainte du travail à 35H. Dépêcher le major Morano et ses francs-tireurs partisans de la iRiposte en première ligne de Twitter, pour harceler courageusement les premières divisions blindées frappées du poing et de la rose, qui atteignent déjà la frontière rhénane. Enfin, préparer sans attendre des poches de résistance dans l’éventualité – qu’il faut bien prendre en compte – d’une réussite de l’invasion socialiste, en installant à tous les postes de l’administration des maquisards et des agents infiltrés. Mais ce ne sera pas facile, comme le montre la mésaventure du capitaine Tibéri, éjecté de sa couverture de contrôleur économique et financier de première classe par un Conseil d’Etat déjà noyauté par les gauchistes. Bernard Debré donne le ton : « Si la gauche remporte tous les pouvoirs, nous devrons partir à la reconquête, ville après ville ». Ce sera tranchée par tranchée, immeuble par immeuble, à la baïonnette et au couteau.

Si toutes ces mesures échouent, il faudra remonter un cran à la source. Qu’est-ce qui nourrit le péril rose, comme les toxicomanes engraissent les barons de la drogue ? Les électeurs, naïfs et inconscients. Ils ont bien porté Hitler au pouvoir : pourquoi pas Hollande ! On ne contrera pas l’offre si on ne réduit pas la demande. Donc d’abord, ralentir l’inscription sur les listes électorales des jeunes, facilement manipulables et trop immatures pour être sensibles aux bienfaits du Nouvel Ordre Sarkozyste. Ensuite, décourager le plus possible d’électeurs d’aller voter en avril et en mai, en pourrissant le débat présidentiel et en empêchant les hommes de main de François Hollande de répandre leurs mensonges dans les médias. Enfin peut-être, profiter de la crise pour promouvoir un gouvernement d’union nationale, qui pourrait en dernier ressort bloquer la mise en place de la toile d’araignée socialiste sur toutla France.

Les électeurs sont les meilleurs alliés du péril rose. Le péril rose est la plus grande menace pour la démocratie. Pour sauver la démocratie, sabotons la démocratie.

Romain Pigenel


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