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Nos croyances dictent nos comportements – Et trois anecdotes me concernant…

Publié le 28 décembre 2011 par Virtuosemarket @virtuosemarket

On ne s’en rend pas vraiment compte, mais de petites expériences dans notre enfance peuvent littéralement modifier nos croyances. Et notre comportement.

Voici trois anecdotes frappantes me concernant, et ce qu’elles peuvent nous apprendre sur nos croyances…

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Comment je suis devenu le meilleur en Maths en 30 secondes

Jusqu’au début de la 6ème, je n’étais pas particulièrement bon en Maths. Je n’étais ni mauvais, ni bon. Juste dans la moyenne.

Et puis, un jour, il s’est passé quelque chose dans la cour de récréation. Cela n’a duré que 30 secondes, mais a changé à jamais mon bulletin de notes. Avant cet événement, je devais peut-être avoir 11 ou 12 de moyenne en Maths. Après cet événement, je suis passé à 19 !

Quel était cet événement ? Peggy !

Peggy était dans ma classe. C’était de loin la fille la plus jolie et la plus convoitée du collège. Même les « grands » lui courraient après.

Mes rapports avec elle ? Aucun ! Je faisais partie des petits boutonneux, mal habillés, avec un cartable trop gros. Je faisais partie des minables de la classe. Et donc, elle ne me parlait pas. Et ne me regardait pas non plus.

Jusqu’au jour où…

C’était à la récréation du matin. En début d’année. Peut-être octobre, ou novembre. Peggy est venue me parler, et voici ce qu’elle m’a demandé :

« Cédric, tu peux me passer ton Devoir Maison de Maths pour que je le recopie, stp? Je te le demande à toi, parce que c’est toi le plus fort en Maths. »

Cette petite phrase a changé mes notes, parce que j’y ai cru.

La magnifique et inaccessible Peggy me disait que j’étais le meilleur en Maths. C’était donc vrai. La preuve, elle demandait MON devoir maison pour le recopier, et pas celui d’un autre.

À partir de ce moment, j’ai été convaincu que j’étais le meilleur en Maths. Et je le suis devenu.

Pourquoi ? C’est simple. Comme j’avais adopté la croyance « Je suis le meilleur en Maths », je suis devenu beaucoup plus attentif en cours. J’y travaillais plus. J’essayais même de prendre de l’avance sur le programme, et sur mes petits camarades de classe.

Et donc, j’obtenais d’excellentes notes. Les meilleures de la classe…

Comment on m’a fait croire que j’étais bon en Français pour que je le devienne

Idem avec le Français. Je suis passé d’élève très mauvais en Français à l’un des meilleurs de la classe. En un trimestre à peine.

Cette fois-ci, ce n’est pas Peggy qui est à l’origine de ce changement, mais mon professeur de Français, M. Godot (si, si, il s’appelle vraiment Godot).

Jusqu’en Première, j’étais aussi nul en Français qu’un raton-laveur en couture. Nul en grammaire. Nul en orthographe. Pire encore lorsqu’il s’agissait de faire des dissertations. Cette matière ne m’intéressait pas. Seules les Maths m’intéressaient.

Jusqu’au jour où nous sommes parties en voyage de classe à Strasbourg…

À cette époque, je détestais lire et j’étais en train de me « forcer » à lire Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche.

Pourquoi lire un tel livre ? Simplement parce que ma petite amie de l’époque y avait fait référence dans une lettre d’amour qu’elle m’avait écrite.

Et devinez un peu qui était assis juste derrière moi dans le bus ? Oui, bien vu ! Mon prof de Français, M. Godot.

Il m’a demandé : « Qu’es-tu en train de lire, Cédric ? », et je lui ai montré la couverture.

« Quoi ? Tu lis du Nietzsche ? Excellent ! »

Je ne sais pas vraiment ce qu’a pensé mon prof à ce moment-là. Mais toujours est-il qu’il a commencé à me surnoter (enfin je pense).

Il s’arrangeait toujours pour que j’aie au moins la moyenne. Et il me répétait sans cesse que j’étais un élève très cultivé, et que j’avais le potentiel pour être l’un des meilleurs en Français. Il le clamait haut et fort devant toute la classe. Et parfois même devant d’autres professeurs.

Du coup, je jouais le jeu. Quand j’avais une dissertation à faire, je faisais des recherches afin de citer des auteurs, etc. J’apprenais même des dizaines de citations par coeur, afin de pouvoir les ressortir en cours ou lors de devoirs surveillés.

Bref, je voulais prouver dans chacun de mes devoirs que les éloges de mon professeurs étaient méritées.

C’est ainsi que je suis devenu très bon en Français. L’un des meilleurs de la classe. Et le meilleur en philo, l’année qui a suivi.

Pourquoi ? Simplement parce qu’un jour, un prof de Français m’a dit que je l’étais. Et que je l’ai cru.

Bon, maintenant, j’arrête de me jeter des fleurs. Parlons d’un truc un peu plus frustrant…

Arachnophobe jusqu’à 30 ans

Avez-vous déjà vu la scène où une araignée passe et le mec monte sur la table en criant avec une voix de fille « une araignééééééée » ?

Ce mec, c’était moi !

Jusqu’à l’âge de 30 ans, j’étais terrorisé à la vue d’une araignée. Même une petite. Quand on est arachnophobe, on a tendance à voir les araignées bien plus grosses qu’elles ne le sont vraiment…

Aujourd’hui, je ne le suis plus. Simplement parce que j’ai compris d’où venait ma croyance « J’ai peur des araignées ».

Pour vous expliquer cela, je dois vous raconter un événement qui m’est arrivé lorsque je devais avoir 2 ou 3 ans.

À cette époque, mon père travaillait de nuit, à la mine. Je dormais donc avec ma mère, dans la chambre parentale.

Une nuit, elle m’a réveillé en sursaut : « Cédric, dépêche-toi, on va dormir dans le canapé en bas. Il y a une grosse araignée dans la chambre… »

Ma mère était terrorisée (elle est hyper arachnophobe), et du coup, j’ai eu très peur moi aussi.

Elle n’a pas dormi de la nuit, et a attendu que mon père rentre pour qu’il la tue, au petit matin. Moi, j’ai dormi dans le canapé.

À mon réveil, elle m’en a reparlé et me disait « Toi aussi tu avais peur de l’araignée, n’est-ce pas ? »

« Oui, maman, j’avais très peur ! »

Et voilà comment la croyance « J’ai peur des araignées » s’est immiscée dans mon subconscient, et dans mon comportement. :)

Je n’ai pris conscience de cela qu’à l’âge de 30 ans, lorsque j’ai commencé à m’intéresser au cerveau humain et à la PNL. C’est là que ce souvenir m’est remonté en mémoire. Comme les deux autres cités plus haut.

Et c’est là que j’ai compris que ma peur des araignées n’était qu’une croyance que j’avais héritée de ma mère.

À partir de là, je n’ai pas eu beaucoup de mal à vaincre mon arachnophobie.

Nos comportements, nos capacités, nos incapacités, nos phobies ne sont que la manifestation de nos croyances

Les croyances sont les principes fondamentaux qui façonnent chacun de nos comportements, chacune de nos actions.

On ne nait PAS arachnophobe. On ne nait PAS timide. On ne nait PAS méchant ou gentil. On ne nait PAS bon en Maths, en Français ou en Peinture…

On le DEVIENT !

On hérite cela de par de nos propres expériences. Mais aussi par celles des autres.

S’il y a des choses dont vous vous sentez incapables actuellement… S’il y a des choses que vous n’arrivez pas à faire dans votre business en ligne, alors essayez d’identifier quelles sont les croyances qui vous bloquent.

Essayez d’identifier leurs origines. Car une fois que vous aurez identifié le point de départ de vos croyances – leurs genèses – vous n’aurez plus aucun mal à vous en débarrasser. Comme je l’ai fait avec mon arachnophobie.

Alors ? Quelles sont vos croyances (bonnes ou mauvaises) qui ont façonné votre comportement ? Et d’où viennent-elles ?

Photo © artellia – Fotolia.com



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