L’éolien offshore attire les gros investisseurs. En effet, Areva et Alstom se disputent un marché de 500 éoliennes géantes qui doivent être installées dans les années à venir au large de la Normandie et de la Bretagne. Les offres doivent être déposées d’ici une quinzaine de jours.
Le marché de l’éolien offshore semble particulièrement prometteur pour les industriels. Actuellement, il n’y a en France que des éoliennes onshore – environ 3.500 – qui produisent moins de 2% de notre électricité. Or, le Grenelle de l’environnement a fixé comme objectif de multiplier par 5 la production éolienne.
Cinq sites ont été choisis par le gouvernement, deux au large de la Bretagne et trois en Normandie. Les offres pour ce marché de dix milliards d’euros doivent être déposées d’ici une quinzaine de jours.
Areva s’est lancé dans la bataille de l’appel d’offres orchestré par le gouvernement français pour construire cinq fermes éoliennes en Manche et dans l’Atlantique, d’une puissance totale comparable à trois réacteurs nucléaires. Le groupe atomique fournira les turbines au consortium mené par GDF Suez sur les trois sites normands, et au consortium de l’espagnol Iberdrola sur les deux sites bretons s’ils l’emportent. Face à Areva, Alstom est le «turbinier» choisi par EDF Énergies Nouvelles (EDF EN) sur les quatre sites où il est candidat.
Les décisions seront rendues avant la présidentielle.