-S’approcher du mur peut être ? Porter comme un anneau, d’un horizon clément, porter comme une danse au bout des doigts, une sarabande dans les lumières portées, une danse de passion et de joie, toute de sensualité exacerbée.
-En douceur, dolce, dulce, sweet, en douceur, s’effacer tout en restant là, disparaitre dans le soir, revenir dans la nuit, par la brume je me redéfinirai, je me reparaitrai, devenir lune à mon tour, sortir de la roue y retrouver ce que j’ai quitté, y revenir ensuite pour perdre encore un geste, perdre un signe pour en retrouver d’autres.
S’étouffer dans la crise d’air, dans la prise d’air, se retrouver vide et sensible.
Ensuite se transe porter en luit comme en ailes, s’envoler vers ses plumes, vers ses cieux, se mettre autour, et devenir étincelles et étincelant, braises d’un univers naissant. S’y retrouver avec dans la respiration, dans l’ample mouvement des poumons, du ventre, et des espaces claviculaires ; s’y retrouver plein loin de toute plainte. Se remplir de soi, comme si je pouvais être air, si je pouvais retrouver en noûs la légèreté d’ensemble.