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Jour 8

Par Pantsavarts

Traverser le miroir.

S’en approcher c’est déjà poser le regard sur. C’est soudain se retrouver déposé dans un coin du dit miroir, là de l’autre coté, c’est la lune, dans ce coin déposé.
Le rythme c’est comme une forme de courage, ça englobe le cercle des ombres, ça se définit par la tonalité, la couleur, l’intensité. La forme c’est souvent celle de la roue dans les vagues, et quand tu la vois c’est que je suis là aussi. En fête avec ce moi-même qui se fait tournant. Passant.

Parfois on pourrait penser que j’ai trouvé là un point d’équilibre qui me permet de peser sur certaines choses. Corporalité ou esprit, c’est sur la même étagère, juste à coté de l’écureuil gardien. Est il une des formes de mon inconscient, j’en abrite tant, et temps. Je suis impermanence comme je te l’ai déjà écrit. J’ai du mal à être ce moi permanent et là, je flotte, je roule, je trouve et je tourne, je cours et je nage, et vole et je m’enterre.

Dans les horizons je me croise, dans les océans je me rencontre, dans les jardins je pousse avec les roses, dans les écoles je suis sous la craie cette poussière qui s’attache et colore les choses, dans une chambre je suis sur le lit épousant l’autre à chaque seconde faisant de mon corps une lance d’énergie qui ne jaillit que dans l’intention, qui ne se livre que dans le geste, l’attention et la plume. Et de mes mots la couleur bleue, comme tu la portes si bien, et de tes mots le voilà qui te convient tant, et si je m’y retrouve c’est que je m’y perds, et si j’y suis c’est que j’en ressors à chaque fois. Comme une ombre clignotante, je suis à la fois dans la présence lumineuse et dans l’absence de moi.

Si je cherche la totalité je trouve d’abord une ombre portante. Importante. Si je te croise c’est que je te suis, peut être rêver à cet instant où je te précéderai, ou cela mènera à la procédure ou douce.

Chronique sans trop de lumière, chronique où l’eau dans les vagues est presque sèche, l’humidité s’enfuit parfois avant de mieux revenir. Et si je n’est dans les ombres tu n’es toi que dans le soleil.


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