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Mes 10 nouvelles séries de l'année 2011…

Publié le 29 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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10. Suits (US). Cet été USA Network se lançait dans la série judiciaire des affaires. C'est un monde assez peu traité en télévision et pourtant il n'en ait pas dénoué d'intérêt. Bien au contraire, Suits apparaît comme une nouveauté estivale rafraichissante et décalée. Elle apparaît également comme une des meilleurs séries que USA Network ait pu produire. Cette dernière est intelligente et évite de tomber dans les stand alone ridicules et les intrigues qui m'ont plus vraiment de sens. Le but de Suits est clairement de nous surprendre comme une série judiciaire devrait le faire à chaque fois. Tout n'est pas forcément bon dans cette jeune série, mais j'ai bon espoir que à la vue de l'évolution et du virage qu'à pris la série durant la dernière partie de la saison, qu'elle puisse nous livrer quelques secrets encore plus passionnants l'été prochain.
Fades-BBC3-Cast-copyright-BBC-1.jpg9. The Fades (UK). Les anglais ne sont pas en reste cette année avec l'excellente série fantastique de la BBC a.k.a The Fades. Cette série apparaît au début comme une série pour ado toute simpliste et pourtant petit à petit elle arrive à construire un monde réaliste, tout en y ajoutant des éléments fantastiques intéressantes et passionnantes. Les personnages sont bien écrits, et notamment le héros et ses pouvoirs. Il y a donc une grande réussite sur la longueur, puisque l'on ne peut pas dire que ce soit une série qui s'apprécie forcément dès le pilote. Ce dernier étant un épisode assez déroutant et pas des plus clairs possibles. Au fur et à mesure que l'histoire avance on en devient accro et on ne peut plus du tout sortir de l'histoire. Il faut attendre que le dernier épisode sonne le glas. Aller, croisons les doigts afin que la seconde saison sont tout aussi excellente que la première (si seconde saison il y a).
revengemain.jpg8. Revenge (US). ABC encore, avec Revenge, soap prime-time, arrivant à pleinement réinventer son genre sans trop tomber dans le mimétisme. L'histoire de Revenge est simple, elle coule comme de l'eau de source et pourtant, elle rend accro. C'est bien cette efficacité qui rend la série addictive. Chaque téléspectateur qui regardera avec attention Revenge sera (en principe) épris du jeu des diverses personnages sans compter sur Emily Thorne, la grande star de la série incarnée par une Emily Van Camp plus vraie que nature. Sans compter sur ses face à face avec sa nemesis de coeur, Victoria incarnée avec vigueur et vergogne. Revenge est surprenante par son monde, les Hamptons, traités avec respect sans tomber dans la richesse facile et les paillettes (on est pas sur The CW). Voilà une surprise, qui serait inspirée du Comte de Monté Christo. La revanche est un plat qui se manche froid, et ça tombe bien, Revenge vous propose ses petites astuces pour tromper les gens et se venger de la façon la plus perverse qu'il soit.
Happy-Endings-Zachary-Knighton-Eliza-Coupe-Damon-Wayans-Jr-jpg7. Happy Endings (US). ABC s'est très bien renouvelée dans le genre des comédies et c'est avec Happy Endings qu'elle s'est illustrée cette année. Cette digne descendante de Friends (attention, je dis pas que Friends est au même niveau) nous propose de suivre une bande d'amis adorables, toujours un peu farfelus et avec de l'humour dans les idées. On rit bien, et surtout la série ne trompe pas son téléspectateur. Chacun des personnages a ce petit grain en plus. Happy Endings c'est un peu la surprise sucrée qui permet aux comédies de s'ouvrir un peu plus, et de donner de leur coeur. J'ai été touché par certaines histoires, et par certains personnages, tout en riant à gorge déployée de leurs malheurs et de leurs réussites. Les situations sont travaillées avec brio et pour moi, c'est vraiment ça que l'on appelle une sitcom.
tv-the-killing01.jpg6. The Killing (US). Remake d'une série danoise à succès, The Killing est apparue à mes yeux comme l'une des meilleurs nouveautés de la saison. Elle a déçue beaucoup de monde par la fin de son dernier épisode, ne tenant pas les promesses de révélation du grand/de la grande meurtrier/ère (puisqu'une saison est égale à un meurtre normalement). Mais après un excellent pilote j'ai trouvé que la série arrivait a vraiment bien se tenir, dans cette ambiance froide, glauque et terne, dans laquelle évolue des personnages déprimés, qui n'ont plus d'espoir ou presque de voir leur vie changer un jour et revenir à ce qu'elle était auparavant. Le petit twist final, attendu, n'a certes surpris personne mais la réussite tient réellement de l'intrigue politique tenue sur une saison entière. C'est difficile de faire 13 épisodes (et maintenant un peu plus puisqu'une partie de la saison sera consacrée à l'intrigue déjà vue dans la saison 1) sur une seule et même histoire, mais bon, The Killing révolutionne le cop-show américain moderne. Je n'ai pas vu la version originale, désolé.
shameless_1280x1024.jpg5. Shameless (US). Encore une série de Showtime ? Oui, exactement. Ce classement ne pouvait pas se faire sans la famille Gallagher au complet. Alors que la seconde saison débutera le mois prochain aux Etats-Unis (donc dans quelques jours seulement), la première saison diffusée début janvier dernier m'avait bluffé par cette plongée dans une famille qui n'a rien pour vivre mais qui arrive a garder le sourire, et à s'en sortir par tous les moyens possibles. Les Gallagher apparaissent comme une famille totalement décousue mais dont la construction à l'écran reste suffisamment surprendre et sympathique pour nous faire tenir toute la saison entière. J'ai beaucoup aimé comment les personnages se sont articulés autour de la trame de la saison pour chacun des personnages de la série. Au final, on ressort de Shameless US un peu plus généreux, comme si nous aussi on pouvait avoir le coeur sur la main.
08a58d861013834e88db2c742b150.png4. Black Mirror (UK). Il aura donc fallu attendre cette fin d'année pour découvrir l'une des séries les plus chaotique de sa génération. Black Mirror n'est pas une série, construite en trois épisodes, il s'agit d'une mini-série à la base (dont j'espère fortement le renouvellement) construite comme une anthologie. Sa réussite elle a tient du traitement de ses diverses sujets (télé-réalité, médias et réseaux sociaux ou encore avancées technologiques). C'est très travaillé et surtout cela fait réfléchir. Et si on était dans cette situation dans quelques années, alors que tel ou tel chose aurait dérivé dans le mauvais sens. Tout est possible et Black Mirror est là pour nous faire réagir. Cela peut prêter à rire par moment de par le traitement qui est délivré (notamment pour la partie sur la télé-réalité) mais c'est avec beaucoup d'intelligence et de maniérisme que la série parvient à ses fins : surprendre et convaincre. Une fois le premier épisode vu je n'avais qu'une envie : que la série soit renouvelée. Trois parties plus tard, j'ai toujours ce sentiment.
u3b6ewfpp1gzfbqmb9hesu2lqmcm.jpg3. Homeland (US). Le moins que l'on puisse dire c'est que Showtime sait aussi faire d'excellentes séries. En demandant à des anciens producteurs et scénaristes de 24 de faire une série, forcément il fallait s'attendre à une série post-9/11, sauf que contrairement à 24, on est sur le câble et ce n'est pas une série d'action pure et dure que l'on recherche mais un vrai drama d'espionnage qui va très vite viré à la série très bien tricotées, avec diverses ramifications impressionnantes. Petit à petit la saison de Homeland nous fait douter de tout le monde, nous pose des questions auxquels on ne trouve pas de réponse, et arrive à frustrer (dans le bon sens du terme) le téléspectateur dans le dernier épisode de la saison, d'une durée de 90 minutes à laquelle on participe durant chaque minute, comme un éprouvant passage vers quelque chose de grand et magnifique. Surprenante, Homeland apparaît donc comme le renouveau de 24 (et dire qu'on l'attendait en la personne de The Event…).

ex-aequo Boss (US).


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2. Game of Thrones (US). Nouvelle née de HBO, Game of Thrones aura surtout su prouvé que le monde des livres d'héroic fantasy pouvait être adapté en série, et de façon logique, sans trop en faire, juste en suivant le récit. Fidèle adaptation (à ce que l'on m'a dit, mais je compte le mettre aux livres prochainement, peut être après avoir vu la seconde saison, on verra). Cette série ne rentre finalement dans une catégorie et tend à valider le slogan d'HBO. Ce n'est même pas une série, ni un film, juste une grande épopée à la fois scénaristiquement presque parfaite (voire parfaite sur certains points), qui n'a peur de rien (les diverses morts violentes entre celle de la couronne en or ou encore l'exécution publique) et surtout qui en met plein la vue (les décors sont tout simplement bluffants, et d'une beauté ahurissante, la confrontation du monde froid et du monde chaud est d'ailleurs très bien reprise dans l'imagerie de cette série). Une perfection qui ne démérite pas.
1. American Horror Story (US). Dernière née de Ryan Murphy et Brian Falchuk, American Horror Story est pour moi l'une des plus belles surprises qu'il m'est été donné de voir depuis bien longtemps (et je dirais Fringe). Le pilote de la série était bourré de référence, presque à la limite du gloubiboulga voyeuriste qui veut en mettre plein la vue mais petit à petit la série s'est construite un vrai unique autour d'une histoire qui m'a beaucoup plus. Sans compter sur le cast, à la hauteur des espérances de toute série, c'est au final un orgasme télévisuel qui se renouvelé constamment et même si ce petit bijou se renouvellera intégralement pour sa seconde saison, je ne peux pas désavouer la série, elle reste vraiment une bien bonne surprise, qui aura réussi à tenir la longueur et avec American Horror Story, Ryan Murphy et son acolyte ont mis un gros coup de pied dans les dents de leurs critiques.

Etaient également sélectionnées et sont à voir : Outcasts (UK), Once Upon a Time (US), The Hour (UK), The Slap (Australie), Awkward (US).


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