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Carlo l’amoroso

Publié le 30 décembre 2011 par Foothese

 Carlo l’amoroso

Carlo arrive. Milieu de terrain le plus besogneux du grand Milan des années 80, Ancelotti s’est transformé à coups de costumes italiens et de titres. Il fait changer Paris d’ère. Premier défi qui doit lui sembler bien aisé : le titre de champion de France.

Noel tout juste passé, le sort réservé à Antoine Kombouaré restera comme un escargot mal digéré pour les puristes et les romantiques. Si l’entreprise et la société ont changé, le football aussi. QSI est bel et bien à Paris pour faire du business, amener Paris dans la cour des grands et faire parler de la toute puissance Qatar. Le mal de têtes des supporters parisiens ne fait commencer mais les soirées beuveries pour fêter les titres aussi. Manchester City a cru y perdre son âme il y a 3 ans. Les citizens sont aujourd’hui en tête de la Premier league, devant United, et offrent un immense bonheur chaque dimanche. Avant l’argent du Golfe il s’agissait surtout de se maintenir et d’éventuellement rêver d’un nul dans un derby.

Paris change donc de monde et la L1 avec. Aulas avait crée un montre français pendant le première décennie de 2000. Le PSG peut redevenir un monstre européen.

Kombouaré, un bilan famélique

Le PSG nouvelle version avec Pastore, Menez et Gameiro était il meilleur que son prédecesseur ? A n’en pas douter la réponse est non. Oui, Paris domine la Ligue 1 et passe ses vacances avec le confortable titre de champion d’automne mais sans conteste Paris jouait mieux au ballon l’an passé derrière les vieilles jambes de Makélélé et Giuly sans compter le jeu en pivot d’Hoarau. La différence tient en un nom : Sirigu. Quand Paris a perdu au moins 8 points à cause de ses gardiens l’an passé, l’italien en a fait clairement gagner 6 de plus. Et ça change tout.

Carlo Ancelotti mérite il tous les louanges qui accompagnent son palmarès ? Sans doute. Alors, certes il ne semble pas être au niveau de Sir Alex, Guardiola ou Mourinho mais la vie de Chelsea sans lui montre bien quelque chose. Compétitif  l’an passé, les Blues ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Drogba, Lampard ou Terry se sont transformés en vieillards avant l’heure. Comment pouvait on envisager parler d’un transfert de Drogba en Chine il y a tout juste un an ?

Si Chelsea connaît un passage post Ancelotti difficile, Milan a aussi eu le sien après le départ de Don Carlo. Si c’est le témoignage de la qualité de l’entraîneur italien, alors il est très bon. Au fond, l’arrivée de l’italien pose une grande question : et si l’entraîneur ne servait à rien ?

Combien d’entraîneurs peuvent aujoud’hui se targuer de vraiment mettre leur patte sur l’équipe ? A fortiori sur une grande équipe ? Chez les petits, c’est sans doute plus aisé et on soulignera le travail d’un Jean Fernandez à Auxerre. Mais chez les grands, à part les deux grands d’Espagne et Sir Alex, qui peut dire sans réserve qu’il est son équipe ?

Sans doute pas encore Mancini dont le jeu léché du moment dépend surtout de la présence de Yaya Touré er David Silva. Pas A.Conte ou même Allegri qui ne se distinguent pas particulièrement. Ancelotti aura en plus du défi d’être champion celui de produire du jeu, de faire briller les solistes Menez et Pastore tout en gérant les égos surtout si Pato ou Malouda débarquent. Ancelotti a fait ça toute sa vie, cela ne l’empêchera pas d’halluciner sur les bruits de couloirs de la capitale.

La L1 a changé, Paris aussi et franchement, ne jouons pas les timorés, nous attendons cela depuis l’arrêt Bosman. Merci qui ? Merci QSI.

Lech Makaay


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