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Débat sur RFI : “L’avenir est-il low cost ?” entre BRUNO FAY auteur de “NO LOW COST” et JEAN-PAUL TREGUER, Co-Président du “Club des Entreprises Low Cost”

Publié le 31 décembre 2011 par Tvlowcost

Débat “L’avenir est-il low cost ?”  sur RFI … “chaud chaud” entre BRUNO FAY auteur de “NO LOW COST” et JEAN-PAUL TREGUER, Co-Président du “Club des Entreprises Low Cost” et PDG de l’agence de publicité TVLOWCOST.

Jeudi 30 Décembre 2011, le Débat du Jour sur RFI a notamment opposé Bruno Fay, auteur du livre “NO LOW COST” et grand pourfendeur du low cost, à Jean-Paul Tréguer, PDG de l’agence TVLOWCOST et Co-Président du “Club des Entreprises Low Cost”. 

logo Club des Entreprises Low Cost

logo Club des Entreprises Low Cost

Jean-Paul Tréguer y a notamment rappelé que se contenter de résumer les entreprises low cost aux provocations de Michael O’ Leary, patron de Ryanair était plus que réducteur et caricatural.
La grande majorité des entreprises low cost, et notamment celles qui se sont réunies pour créer le “Club des Entreprises Low Cost” se comportent comme des entreprises parfaitement citoyennes, elles offrent des salaires normaux à leur collaborateurs, paient leurs impôts et charges sociales et font progresser l’emploi en France.
Tant il est vrai qu’en réduisant de façon drastique le prix des services et des produits pour les consommateurs, elles contribuent à élargir les marchés. En restituant du pouvoir d’achat au consommateur, elles permettent à celui-ci d’avoir accès à des produits et services auquel il n’avait pas forcément accès aussi facilement précédemment. Mieux, les low costeurs font baisser l’ensemble des prix, puisque les acteurs traditionnels “high cost” se trouvent forcés de réagir et de tenter de contrer les prix plus attractifs de ces concurrents innovateurs. Bref, l’arrivée d’un acteur low cost sur un quelconque marché a un effet déflationniste sur les prix de ce marché, pour le plus grand avantage des clients qu’ils soient consommateurs individuels ou entreprises, puisque le low cost concerne aussi bien le “B to C” que le “B to B”.
On peut continuer à critiquer la qualité du low cost, en prétextant qu’il existe une “meilleure qualité”. Oui, certainement, mais à quel prix ? Parlons de choses comparables avant de caricaturer cet aspect. Le consommateur n’est pas un imbécile, il sait calculer le prix des choses et s’il plébiscite les lowcosteurs, c’est bien qu’il apprécie le rapport qualité-prix que le low cost lui apporte ! Enfin, tordons le cou à la prétendue “moindre sécurité” des produits ou services low cost. Prenons l’exemple des compagnies aériennes low cost, elles dominent aujourd’hui le ciel européen (près de 40% du trafic) et figurent en haut du podium des compagnies ayant eu zéro accident à déplorer…

Cessons la stigmatisation “par principe” du low cost. Celui-ci a vocation à se développer, car il fait baisser les prix de l’ensemble des acteurs des marchés où il s’implante et cela est fortement apprécié par le consommateur à titre personnel ou professionnel. On peut comprendre que cela agace les acteurs traditionnels high cost, mais on a plus de mal à comprendre pourquoi certains observateurs ou journalistes en font la cible de leurs critiques ?

Pour écouter le débat “l’avenir est-il low cost” de RFI : http://www.rfi.fr/emission/20111229-avenir-est-il-low-cost



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