Un premier roman pour Stefan Merrill Block qui choisit de s’attaquer à la maladie d’Alzheimer avec Histoire de l’oubli.
Deux histoires en parallèle: un jeune garçon qui décide de comprendre cette maladie afin de participer à la guérison de sa mère qui en est atteinte, puis un vieillard, en marge de la société, qui se souvient d’un passé lourd et difficile; au milieu, un conte magique où l’oubli est synonyme de bonheur. Finalement, entre souvenirs et attentes, nos héros ne vivront le moment présent que dans les dernières pages.
Cette histoire est écrite avec délicatesse et justesse, même s’il m’a fallu attendre la moitié de l’ouvrage pour vraiment accrocher au récit. En effet, je ne suis pas une grande fan de toutes ces narrations. A noter cependant que du haut de ces 26 ans, ce jeune auteur américain a tout d’un grand!
Mon avis: intéressant sans pour autant le lister dans mes favoris
Comme toujours, je prends note d’une phrase ou deux et vous propose donc la suivante en extrait : ”Quand la mort définitive arriva, celle des battements de son coeur, tant de choses en elle étaient mortes depuis si longtemps que cette mort là ne fut pas la plus importante – seulement la dernière”.