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Même si l’État dépense plus, on lui reproche ses coupes budgétaires

Publié le 01 janvier 2012 par Copeau @Contrepoints

La plupart des commentateurs sont convaincus que des coupes budgétaires imaginaires sont à l’origine de la récession.

Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume Uni

Même si l’État dépense plus, on lui reproche ses coupes budgétaires

Quelles coupes, camarades?

Existe-t-il un niveau de dépenses budgétaires qui ne déclenche pas la dénonciation dans les manchettes de journaux des fameuses « coupes budgétaires des conservateurs »? En première page du Guardian ce matin, on pouvait lire le titre « les coupes budgétaires du NHS [les services de santé en Grande Bretagne] affectent les soins aux patients de quatre médecins sur cinq ».

Alors, la question qui se pose est de savoir si ces « coupes budgétaires » sont si drastiques que ça? Dix pour cent du budget? Cinq? Voici les chiffres officiels du ministère de la Santé. Au moment où d’autres ministères sont en effet sous pression, les dépenses de la NHS vont continuer à croître d’année en année grâce au Parlement – comme il l’a permis presque sans interruption depuis 1948. Les dépenses passeront de £103,8 Milliard à £114, 4 Milliard en 2015. Il est vrai qu’une fois que l’inflation est prise en compte, l’augmentation est légère – environ 0,4 pour cent. Il est vrai, aussi, qu’il y a une réaffectation des allocations du budget administratif qui vont aux prestations effectives des soins de santé. Pourtant, il n’y a aucun principe mathématique qui présenterait cette opération comme une « réduction ».


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