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il n'y a rien à voir (tout va bien)

Publié le 15 février 2008 par Jjplm5
     Ces derniers temps, j'ai feuilleté l'un ou l'autre magazine. Il y avait longtemps. Je me suis demandé à qui ils étaient destinés et ce qu'ils voulaient produire ou induire comme comportements. Il est clair que le lecteur est moins un lecteur qu'un acheteur. Cela est évident. Mais ce qui m'a surtout frappé, c'est le décalage - énorme et insurmontable -  entre cet univers des magazines et ce que j'appellerai la société réelle - compoée essentiellement de gens qui n'en sortent pas et que le travail casse. Le même - est-ce bien le même ou n'est-il pas plus terrible? - décalage se retrouve lorsque l'on écoute les "ténors" de la politique (quelle que soit leur couleur politique). Il est évident que le sort de ce qu'ils appellent la population ne les intéresse pas - sauf lorsqu'elle bouge (que l'on songe à la marche blanche et à ce qui s'en est suivi : mots, promesses, déjeuners...). Les hommes et les femmes politiques ne travaillent nullement dans l'intérêt des citoyens - sauf de quelques-uns. Ils sont essentiellement au service d'intérêts privés. Si l'on parle souvent du coût du chômage et du coût de la sécurité sociale, parle-t-on autant du coût des "aides" aux entreprises? Les gens riches sont les premiers mendiants et les seuls devant lesquels on s'incline. Mais lorsqu'on écoute les Journaux parlés et regarde les JT, à part quelques crimes, quelques accidents mortels, quelques procès et la hausse du prix des timbres, il ne se passe rien.      Cela se passe ailleurs... et ce qu'il se passe ailleurs se passe(ra) aussi chez nous. Voici ce qu'il faut notamment savoir et comprendre (il ne suffit jamais de savoir) :    "Comme le constate le chercheur William I. Robinson, on peut, en brandissant la bannière de la démocratie, "pénétrer la société civile afin de garantir le contrôle social" par des formes de domination plus consensuelles. "Les stratèges américains sont devenus de bons gramsciens comprenant que le lieu réel du pouvoir est la société civile", à condition toutefois de la fragmenter en groupes et en communautés aux intérêts divergents" ( Janette Habel, Washington a-t-il perdu l'Amérique latine?). Je renvoie également à Danièle Linhart, Hier solidaires, désormais concurrents.

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