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Joue-la comme… Morano

Publié le 02 janvier 2012 par Alteroueb

Je vais d’emblée rompre la tradition qui veut que le 1er billet de l’année soit celui des voeux. En fait j’en avais bien l’intention, mais il est long, très long à écrire, et ne sera prêt que demain. J’ai commencé à répondre à ceux de Valérie Pecresse, le ministre de mon job, qui nous fait les yeux doux après avoir craché à la gueule de tous les fonctionnaires. Il doit y avoir des élections dans pas longtemps. Donc, pour vous faire patienter, je vais partager avec vous une petite mésaventure à laquelle j’ai assisté ce matin bien malgré moi..

Nadine Morano au naturel, comme le thon...
Ce matin, l’arrière goût de chocolat n’est pas encore dissipé qu’il faut déjà reprendre le chemin du bureau. Les rues ne sont guère encombrées, les minots ne reprenant l’école que demain. Mais mon parking habituel, proche du métro, est quasiment déjà complet, 3 étages sur 5 étant neutralisés. L’année commence bien, la dernière place libre, juste là, est pour moi. Les barrières d’accès se ferment devant les voitures qui n’ont plus d’autre choix que de sortir du béton en maugréant.

Mais l’une d’elle n’était pas résolue à quitter la place ainsi. La rampe d’accès fermée, un petit véhicule a décidé d’emprunter à contresens la rampe de sortie qui jouxtait. S’en est suivi un grand fracas, un paf, un craaac, un pschiiit pour avoir omis, à droite, une marche de séparation des voies d’une trentaine de centimètres de hauteur. Après un saut de cabri, la voiture était désormais perchée, le pneu éclaté, la jante cassée, le bas de caisse passablement déformé…

Je suis peu charitable. Je cachais déjà mon sourire à mon épouse qui avait deviné le fond de ma pensée : ce genre de gag ne peut être que le résultat d’une manœuvre de blonde… et je ne pensais pas si bien dire : c’est le sosie officiel de Nadine Morano qui est sortie de la voiture en vociférant… Même dégaine, même voix, même hystérie, même mauvaise foi : chercher à entrer dans un parking plein par la sortie en râlant de la sorte, c’était du grand art ! J’ai quitté l’endroit plié de rire, et la froideur du métro ne m’a pas calmé, j’en pouffe encore.

Décidément, 2012 commence bien. Et les vœux, c’est demain.

Illustration trouvée chez CSP


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