deux mille onze

Bonne année lecteur chéri.  Comme on ne retourne pas notre veste aussi facilement, en 2011, comme en 2010 et en 2009, on a  encore décidé de ne pas faire de top albums de l'année. On n'aime pas trop ça en fait, on doute de l'utilité et du sens de la chose. D'ailleurs il y a le type de New Wave Hooker qui a écrit un truc pas mal à ce sujet, là. Ça ne veut pas dire qu'on va enterrer 2011 sans cérémonie aucune. Nous avons préféré faire un retour sur l'année via ce qu'on a pu publier chaque mois. En gros ce sera un article où on vous incitera à cliquer sur les liens dans l'espoir de gonfler nos visites. Mais pas seulement, allez. On revient avec de vrais nouveaux articles 2012 après. 
2011 a commencé tranquillement et on n'a pas fait grand chose en janvier. On écoutait au cours de notre hibernation les Smith Westerns, qu'on a oublié un mois et demi plus tard, Honey For Petzi et d'autres trucs en vrac. 
Février était, malgré les apparences, mieux. Certes on a été au cinéma voir plein de films pourris et les Thieves Like Us en interview ont été très méchants avec les journalistes, mais c'était marrant quand même. On a aussi rencontré The Legendary Tigerman. Le meilleur moment du mois reste quand on s'est mis à Twin Peaks. 
Mars était placé sous le signe de la féminité (on devrait employer des phrases toutes faites plus souvent) puisqu'on a vu La Femme en concert et été au festival Les Femmes S'en Mêlent. On a aussi découvert que le chanteur de Crocodiles n'était pas très intéressant. 
En avril on aurait mieux fait de ne pas aller au festival Garorock. Pour se remettre de telles émotions on chante des chansons au bord du lac avec des amis ou on se blottit sous la couette. Et enfin, on s'émeut le mariage de William et Kate.
En mai Poly Styrène trouve la mort et Owen Pallett est tout triste, Faris Badwan et sa copine Rachel sortent un très joli album sous le nom de Cat's Eyes, Metronomy fait salles combles, on s'amuse au Kilbi, et surtout, on assiste à la reformation de Pulp. 
A défaut d'aimer l'album-hommage à Jacno sorti en juin, on réécoute les originaux. Mais il y a aussi du nouveau et du bon comme l'album de John Maus ou l'EP de Monoski. On profite aussi d'avoir les Black Lips sous le coude pour faire une interview fleuve. 
Juillet = été = saison des festivals, avec des Eurocks bien décevantes cette année. On lance aussi la deuxième saison de nos summer guests chéris. 
On enchaîne les festivals en août avec La Route du Rock en France et le Nox Orae et le For Noise en Suisse, tandis que le duo YACHT se révèle archi chouette en interview. 
Les summer guests se sont arrêtés en septembre, alors il a bien fallu faire la rentrée, mais tranquilou.
On reprend sérieusement du poil de la bête en octobre en se mettant aux playlists 8tracks, invitant une Mamie à écrire sur TEA, et écoutant jusqu'à plus soif "Whatever Leads Me To You" de Geoffrey O'Connor. On a aussi fait une vraie interview de Luz et une fausse de S.C.U.M puis on a dansé avec les morts pour Halloween. 
En novembre on a fêté le troisième anniversaire de TEA. David Lynch a sorti un album, tout comme des groupes locaux : les Suisses The Awkwards et les Bordelais Crane Angels. On a fait une interview chaotique avec les branleurs de Catholic Spray et une interview sympathique avec Publicist. 
En décembre c'était les Transmusicales et c'était vraiment chouette. On a aussi vu de jolis hybrides de musique et d'images, avec Sigur Ros ou Messer Chups. Austra a tourné en Europe mais c'était pas très hilarant du coup on a fait un article sur les musiques du lol et pour noël, les groupes nous ont dit ce qu'ils aimeraient avoir sous le sapin. C'était ça 2011. 
photos : blahblahblasée