Hell on Wheels // Saison 1. Episode 8. Derailed.
Je pense que je vais inscrire Hell on Wheels comme nouvelle déception de la part d'AMC. En effet, la série manque à pas mal de ses devoirs, comme celui de ne pas nous endormir profondément devant
ce qu'elle nous raconte. Ce nouvel épisode débutait pourtant très bien avec le déraillement d'un train, permettant à la série d'enfin décoller avec un élément d'envergure. L'accident est bien
géré et ses conséquences de mal. Mais il manque un truc, je sais pas, dans la gestion de cette crise, tout le monde semble tout d'un coup avoir oublié ce qui s'est passé dans l'épisode précédent.
On reprend bien sûr là où on avait laissé l'épisode précédent, avec Durant et sa fameuse lettre, sauf que voilà, le déraillement va changer un peu tout et agir sur la vie de tous les personnages
ou presque. Dans un premier temps sur la vie de Lily, que Durant va laissé comme ça, voguer dans la nature sans même lui rendre un quelconque merci. La scène n'était pas touchante, et en même
temps, elle ne pouvait pas l'être vu que les deux personnages n'ont aucune alchimie, mais voilà, j'aurais quand même apprécié que cela me fasse quelque chose que Lily ne sont plus dans les petits
papiers de Durant durant cet épisode (désolé pour la répétition…).
Mais l'épisode s'intéresse également à Cullen, Elam et Joseph Black Moon qui se chargent de retrouver les gens responsable du déraillement du train. La petite escapade ne trouve qu'un intérêt
dans la seconde partie de l'épisode. Et encore… Cela manque terriblement d'action. Cela me rappelle un peu l'histoire du début de la seconde saison de The Walking Dead. En tout cas, c'était bel
et bien le cas à mon avis. Mais le cliffangher est d'autant plus intéressant puisque notre fine équipe se retrouve entourée de natifs américains. Je n'ai pas détesté cette fin et surtout elle
fait de belles promesses pour la suite (il serait temps vu qu'il ne reste que deux épisodes tout de même) mais je pense que Hell on Wheels va avoir beaucoup de boulot pour raccrocher son
histoire. Car au début cela partait d'une histoire de vengeance pour Cullen, et maintenant cela passe par pas mal de choses qui n'ont plus rien à faire et surtout on ne parle presque plus
vraiment de Cullen et de qui il est et était vraiment. Ce qui me désole car c'est un héros muet, discret qui nous empêche d'apprécier totalement l'oeuvre.

Note : 5.5/10. En bref, un épisode assez moyen une fois de plus et ce malgré un début d'épisode prometteur.