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43 - des pretendues planetes orphelines

Publié le 04 janvier 2012 par Jeanjacques


L’ARTICLE

Une étude conjointe du Japon et de la Nouvelle Zélande effectuée en 2006 et 2007 avait pour objectif de scanner le centre de notre Voie Lactée. Cette étude a révélé jusqu’à 10 planètes errantes d’une masse à peu près équivalente à celle de Jupiter qui semblent ne pas tourner autour d'une étoile, mais flotter librement dans l'espace.
Ces planètes connues aussi sous le nom de planètes orphelines sont difficiles à repérer et n’avaient pas été détectées jusqu’à maintenant. L’existence de telles planètes avait été prédite mais on n’en avait jamais détecté.
L’équipe à l’origine de la découverte indique qu’il y aurait 2 fois plus de planètes errantes que d’étoiles. Elles seraient aussi courantes que les planètes qui orbitent autour des étoiles.
Le sondage n’était pas sensible aux planètes plus petites que Jupiter et Saturne mais des théories suggèrent que des planètes de masse équivalente à celle de la Terre devraient être éjectées de leur étoile plus souvent.
Il est probable que certaines planètes soient éjectées de leur système solaire naissant, plein de turbulences, à cause de rencontres rapprochées avec d’autres planètes ou étoiles. Sans une étoile autour de laquelle orbiter ces planètes se déplaceraient à travers la galaxie, comme le font notre Soleil et d’autres étoiles, dans une orbite stable autour du centre galactique.
Les observations ne peuvent pas exclure la possibilité que certaines de ces planètes puissent orbiter autour d’étoiles très éloignées mais d’autres études indiquent qu’il est très rare que des planètes de la masse de Jupiter aient des orbites aussi éloignées.
L'équipe internationale d'astronomes a considéré les planètes situées à une distance de 10 à 500 unités astronomiques d'une étoile. Une unité astronomique correspond à la distance entre la Terre et le Soleil, soit 150 millions de kilomètres. Jupiter est à environ 5 unités astronomiques du Soleil, et Neptune est à 30.
Les planètes« solitaires » trouvées sont situées à une distance telle d'une étoile qu'elles ne semblent pas être en orbite autour d'elle.
À l'aide d'un calcul probabiliste, les scientifiques estiment à 400 milliards le nombre de planètes semblables dans la Voie lactée.
La théorie généralement acceptée par les astrophysiciens veut que les planètes se forment en même temps que leur étoile, par accrétion et condensation d'un nuage de gaz et de poussières sous l'influence de la gravitation. Les physiciens considèrent que les planètes sont condamnées à rester en orbite autour de leur étoile jusqu'à la mort de celle-ci. Toutefois, les chercheurs soutiennent que ces dix planètes massives et distantes ont pu échapper au champ gravitationnel de l'étoile, probablement tôt dans leur formation. Elles ont néanmoins pu adopter une sorte d'orbite très détachée.

COMMENTAIRES

Selon la théorie des planétésimaux, les planètes se forment par condensation des matériaux abandonnés par l’étoile centrale. En conséquence elles ne peuvent naître, se développer et vivre qu’à proximité de leur étoile mère. Mais comment expliquer que nous trouvions des planètes orphelines à des distances de 500 UA ? Dans la logique de la genèse planétaire standard, elles ne peuvent avoir été qu’éjectées lors de périodes de turbulence ou alors l’étoile centrale a mystérieusement disparue. Seulement pendant toute la période d’agglomération des matériaux à partir du disque circumpolaire, on doit supposer un calme pour permettre le difficile collage entre poussières et autres déchets stellaires. Nous pourrions développer d’autres arguments pour montrer que l’hypothèse de l’éjection n’est pas sérieuse, s’agissant par exemple des 400 milliards de planètes orphelines de la voie lactée. Mais la question n’est plus là : c’est que l’astrophysique est enfermée dans une logique qui n’entrevoit qu’un seul mode de formation des étoiles par effondrement gravitationnel d’un nuage interstellaire mais qui est interdit pour les planètes de faible masse. Dès lors, ce type de planètes orphelines de leur étoile mère n’est absolument pas intégrable dans cette genèse officielle.

Nous développons ici la thèse (voir nos différents articles)  selon laquelle tous les astres s’auto-constituent librement en tous lieux sans contrainte de masse minimum, selon un mode unique. La nouvelle théorie autorise la genèse des planètes sans obligation d’être liées à un astre central. Nos planètes prétendument orphelines n’ont donc eu besoin ni de père ni de mère pour s’engendrer elles-mêmes.
Pour JF Nolats


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