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La bêtise à notre porte, ou l’éloge de la connerie humaine…

Publié le 04 janvier 2012 par Philippejandrok

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 Il est triste de constater à quel point les humains sont médiocres, poussés par l’intérêt unique et personnel, on prend conscience de cette réalité en observant les comportements publics ou privés des individus qui nous entourent, cela va de la politique à notre proche quotidien.

Je le constate également auprès de mes « amis », près de ces gens qui ne pensent qu’en terme d’intérêt, avant de penser en terme d’empathie et d’amitié, ce qui est véritablement navrant.

Dans mon entourage proche, j’ai un ami dont j’ai déjà parlé, qui ne pense qu’en terme d’intérêt, bien sûr, on peut se poser la question de savoir comment celui-ci peut-il être un ami, ou plutôt, comment, je puis être son ami, quel est mon intérêt personnel, puisque c’est le sujet de cette note.

Je dois avouer que mon intérêt personnel était lié à l’humour et au partage, car avec lui, je m’amusais beaucoup, jusqu’à ce qu’il me présente sa famille, c’est là que tout a changé.

Je l’ai beaucoup aidé, soutenu, j’ai aidé sa mère, à son décès, je me suis occupé des papiers, parce qu’il trouvait plus commode de laisser faire le boulot par d’autre, personne n’a rien fait dans sa famille, évidemment ils étaient trop occupés, c’est tellement plus facile, en revanche, sa sœur pour gueuler parce que l’on avait vidé l’appartement de sa mère pour le débarrasser et qu’elle s’attendait à toucher un magot caché, celle qui appartient à une secte religieuse et qui nous parle de spiritualité alors que s’il manque un billet dans le portefeuille de la vieille, elle grimpe au rideau un couteau entre les dents en nous menaçant de nous découper en morceaux, oh cette famille aussi fourbe qu’hypocrite, avec la fille de celle-ci qui voulait récupérer les chaussures d’une veille dame qui les achetait sur les marchés parce qu’elles n’étaient pas chères et qui ne valaient rien, mais on ne sait jamais, elles pourraient encore servir… Quelle misère de famille à laquelle j’avais la joie de ne pas appartenir.

Pourtant, j’aimais la mère de mon ami, et sur son lit de mort, elle s’est relevée subitement en demandant où j’étais, mais j’avais été congédié par la sœur sectaire, depuis ce jour, ses frères et sœurs m’ont détesté, car j’étais le témoin de leur abandon, qu’importe, la médiocrité revêt de nombreux visages et s'en était un.

Quand à mon ami, cet homme qui demande à chacun son avis sur sa vie, au point qu’il ne sait plus où il en est, il est totalement à l’opposé de sa femme qui ne l’aime plus, de ses filles, qui ont été élevées, enfin, mal élevées par une mère castratrice qui ne supporte pas la contradiction et qui ne pense qu'à être admirée de tous, on se demande pourquoi ?

Elles sont donc en opposition avec un être qui ne sait pas dialoguer et qui hurle pour s’exprimer, sa pédagogie est remarquable pour faire des criminels en herbe. Cette même femme que mon ami ne cesse de critiquer, d’affubler des noms d’oiseaux les plus communs, cette femme qui lui refuse son lit depuis des mois, car il est incapable de faire jouir une pierre, cette femme est son épouse, pour son malheur et pour le pire.

Il est donc, triste, frustré, castré par une arrogante qui se prend pour Sarah Bernhardt sur les planches d’une salle polyvalente de province et qui sacrifie tout, famille, patrie, y compris l’entreprise familiale pour briller devant des abrutis, elle est la reine des péquenots et elle est ravie.

Pour son malheur, sa femme est bête, elle n’y peut rien, il le savait avant de l’épouser me disait-il, mais il est encore plus bête qu’elle puisqu’il a cru naïvement qu’il pourrait la rendre plus intelligente par la réflexion et l’introspection, mais ce sont des mots qui n’appartiennent pas à son vocabulaire et elle le lui fait bien comprendre en l’humiliant quotidiennement.

La vie au sein de cette famille est un champ de guerre avec 5 soldats qui se battent entre eux, entres elles devrais-je dire, au lieu de construire une cellule familiale cohérente.

Ses filles au nombre de trois appartiennent à une réalité qui fait face à l’injustice et à l’intolérance, elles sont donc du même bois, en pire, les deux dernières sont des pestes, surtout la seconde qui est malheureusement aussi bête que sa mère, son père me disait :

-   - Elle est dans l’égo, je suis dans l’amour…

Peut-être, mais il ne fait rien pour contrôler cet ego, il la laisse s’exprimer dans la méchanceté et la bêtise, il se rend complice par lâcheté, une lâcheté quotidienne et bien entretenue, réglée comme une horloge.

La dernière de ses filles est dans la colère, et le monde entier est son ennemi, la première, l’ainée est dans l’hypocrisie, elle se fait passer pour un ange alors qu’elle est aussi malfaisante que les autres et le père croit voir en elle une sainte en ignorant, ou en se voilant la face sur la réalité, la seconde est la pire des trois, mais il ne peut admettre que tout ce mal est sorti d’une paire de couilles, la sienne, et pourtant c'est bien là une cruelle réalité, même en étant dans l'amour, on peut engendrer le démon.

En effet, la grande, enfin, l’ainée, car cela pourrait prêter à confusion, a hérité du système pileux de son père et pour une fille, c’est une affaire délicate, son complexe a comme qui dirait, mis en retrait le caractère acariâtre de la mère qu’elle possède en sourdine, mais cela a eu pour effet de créer une sorte de fourbe vicieuse qui fait tous ses coups en douce, à la différence de la seconde à qui il manque comme à sa mère, une cervelle, la preuve :

- Lorsqu’elle a raté son Bac la première fois, c’était de la faute des profs, la seconde fois elle l’a obtenu au rattrapage et encore de justesse, ne faisant que ce qu’elle veut, elle fait des coups pendables à ses parents, les mettant dans des situations qui frôlent la crétinerie et la méchanceté, on n’y peut rien, elle est comme sa mère, c’est comme ça, le père a beau s’arracher les cheveux, la mère à gueuler, mais rien n’y fait, la seconde est une bêtasse qui n’en fait qu’à sa tête et qui ne respecte personne, pas même ses parents, qu’elle n’hésite pas à insulter comme elle insulte toute le monde sans distinction et sans le moindre regret, un jour, elle écasera des piétons en voiture parce qu'ils sont passés sans sa permission, cela a déjà failli se produire, j'étais dans la voiture avec son père et elle au volant, nous étions scandalisés par une telle connerie assassine, mais en fait, comme d'habitude, le père n'a rien fait ne souhaitant pas entrer en conflit avec la sotte, et comme toutes les sottes, elle oublie aussitôt le mal qu’elle fait et ressert la même soupe le lendemain, sans complexe.

La dernière... mais, ne parlons plus de ses filles, c’est tellement médiocre et humainement stupide que l’on se demande pourquoi il existe une démocratie pour de pareils individus qui ne comprennent rien et qui ne font que profiter d’un système sans jamais rien apporter de constructif en échange.

J’ai toujours cru que notre devoir de parents étaient d’améliorer l’espèce humaine, pas de la dégrader, ni de la pourrir, mais dans cette famille, le père a engendré les trois, et avec la mère, elles forment une belle brochette, les 4 cavaliers de l’apocalypse, et lui, sombre crétin qui passe sa vie à fuir et à mentir, lui, il subi en se plaignant que sa famille est horrible mais il fini par ressembler à cette engeance en étant tout aussi fourbe qu’elle.

La dernière fois il me disait alors que sa femme l’avait ruiné et qu’il ignorait encore comment il allait payer son loyer du mois prochain, pourtant :

-   - Je vais emmener ma femme en vacance dans un hôtel de luxe pendant 3 jours, on sera avec le cafetier et sa femme ?

-   - Attends, tu n’arrêtes pas de me dire que tu vas la quitter, alors pourquoi tu lui offres des vacances ?

-   - Oh, mais tu ne sais pas comment elle est en vacance, elle est très gentille...

-   - Alors à la maison c’est une casse-c… et en vacance c’est un ange ? Donc à la maison tu divorces, mais en vacance tu la gardes ? Tu es complètement con mon pauvre ami.

Avec moi, il ne cesse de se plaindre de sa bêtise à elle, de sa connerie monumentale, de son inculture, toute sa famille est inculte, lui y compris, et pour trouver un livre, il faut descendre à la cave, mais à la maison, il doit dire le contraire, il doit la flatter pour avoir la paix, mais je ne parviens pas à comprendre pourquoi il s’acharne à me convaincre d’une vérité qui n’est en fait qu’un mensonge ?

Pourquoi vomir sur elle et sur ses filles auprès de moi et baisser son froc devant elles une fois chez lui ?

Ce doit être une nature qui n’est pas la mienne, un mode de fonctionnement qui n’est pas le mien et que j’abhorre.

Sa lâcheté le pousse donc à mentir et à ne pas accepter qu’il ne quittera jamais cette dragonne, en fait, il ment parce qu’il a besoin d’aide, il a besoin d’argent, de beaucoup d’argent pour sauver sa petite entreprise, et il est prêt à tous les mensonges pour être aidé financièrement par moi ou par un autre, mais l’aider, c’est aider une famille d’ingrats et de monstres qui s’aiment en se détestant, l’aider, c’est accepter de tout perdre, car avec un tel entourage, il ne peut pas s’en sortir, quoiqu'il arrive, la ruine lui tend les bras.

J’avais la possibilité de pistonner sa fille, la seconde, la plus bête, un ami qui est dans la musique cherchait une choriste pour un jeune groupe prometteur, elle se prend pour une chanteuse alors qu’elle est déjà très mauvaise pianiste, c’est vrai qu’elles ne sont pas très douées dans cette famille, l’ainée qui oublie de se présenter à ses examens à la Fac, la dernière qui passe en conseil de discipline à l’école pour avoir insulté ses profs, enfin, j’aurais pu intervenir en faveur de la seconde, mais non, cette jeune fille c’est à nouveau montré outrageusement arrogante, insultante et stupide, alors tant pis, la place n’était certainement pas pour elle, et personnellement, j’ai aidé beaucoup de gens dans cette vie, sans jamais rien attendre en retour, peut être un merci, et encore, mais cette fille est tellement arrogante qu’elle ne sait même pas remercier, comme sa mère, elle insulte de loin, elle ment et je ne vois pas pourquoi nous devrions aider des lâches et des arrogants, alors qu’il y a tellement de gens courageux et volontaires qui méritent bien d’avantage notre soutien, si nous pouvons les aider.

Donc, le père ment, la mère ment, les enfants également, nous avons là, la caricature incarnée du mensonge au sein d’une famille entière, quel désastre pour l’espèce humaine, plus on se bat pour aider les humains, plus on se rend compte que l’on entretient la gangrène et cette pourriture contagieuse pourri tout ce qui l’entoure, j’ai fréquenté les Thénardier malgré moi, qu’elle horreur !

Je pense sincèrement que le Christ a été envoyé sur terre pour améliorer l’espèce humaine, mais il a échoué, les hommes ne sont pas meilleurs depuis.

Il y a quelque chose de pourri dans cette espèce, quelque chose que l’on ne peut améliorer, quelque chose de désespérant et pourtant, il y a également la grandeur et la beauté, et cette grandeur a donné Mozart, Beethoven, Bach, Michel-Ange, Léonard, Botticelli, Giotto, Durer…

Nombre de grands génies des arts et de la littérature, alors oui, si l’on se plonge dans cette beauté, oui l’espèce humaine est grandiose, mais lorsque je regarde la famille de mon ami, son comportement, ses attitudes, sa stupidité, sa méchanceté crasse, alors, je me dis qu’il n’y a aucune raison d’être sauvé, car des familles comme celle-la, ne sont pas exceptionnelles et elles doivent être nombreuses, sinon, le monde occidental tournerait mieux.

Je crois sincèrement que l’on ne peut construire l’avenir de la société humaine sur de la bêtise, et lorsque j'observe ces imbéciles, lorsque je suis malgré moi en contacte avec eux, j’ai peu d’espoir pour notre avenir, mais il faut des imbéciles pour permettre aux génies d’émerger, malheureusement, ces imbéciles par jalousie empêchent les gens de bonne volonté de réussir, il devrait y avoir des lois pour empêcher les crétins de nuire à l’humanité, mais le pire, c’est qu’ils se trouvent partout, dans les plus hautes sphères de l’état ou sur notre palier, nous sommes donc condamnés à les subir, comme eux, à nous détruire, car ils ne nous supportent pas puisque nous mettons en valeur leurs mauvaises qualités.

Nous vivons une époque formidable…


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