Premier billet invité pour Mantrisse en 2012. La Tribune Libre dans le domaine ethno-philosophie..
J’ai toujours été un fan de l’écrivain Bernard Werber, et j’ai lu pratiquement l’intégralité de ses romans. Ancien journaliste du Nouvel Observateur, il se consacre à la publication de romans scientifiques, très bien imaginés et dans un style léger et plaisant. A force de lire son œuvre, on se rend compte d’une certaines persistance des thèmes.
Parmi eux, notamment, les espèces qui ont été susceptibles de régner sur le monde. Elles sont au nombre de 4 et basés sur le critère d’une omni voracité, capacité qui leur permet de survivre en tout lieux, et d’autres critères. Ce sont : les humains, les fourmis, les rats et les blattes.
Pour Werber, la société humaine est le mélange de la mentalité de la société rat et de la société fourmis. La mentalité rat induit une organisation sociale d’exploiteurs, d’exploités et d’indépendants, ou la loi du plus fort règne. Chez les fourmis, la catégorie sociale est fixés à la naissance, et les habitants n’ont aucuns désirs personnels et se consacrent au bien-être de la collectivité qui évolue sans cesse.
Je me rends compte en écrivant que cela se reflète dans notre politique : droite et gauche.
Vous aurez compris que Werber ayant écrit Les Fourmis et non pas les Rats, pense qu’une organisation sociale penchant vers ce bord apporterait enfin à la société humaine un bien-être général.
Malheureusement, les fléaux que sont l’émergence dans notre société du Moi tout-puissant, de l’habituelle annonce de mauvaises nouvelles au JT, de la possession individuelle et du matérialisme en découle l’égoïsme, et donc une société… des rats.