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EELV – Front de Gauche – Modem : l’alliance impossible

Publié le 05 janvier 2012 par Mister Gdec

EELV – Front de Gauche – Modem : l’alliance impossibleEva Joly, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, a souhaité jeudi que le mois d’avril “ait en France un parfum de jasmin” pour un “véritable printemps démocratique” après les “cinq années de gaspillages et de mensonges” de Nicolas Sarkozy.Lors de ses voeux dans la salle parisienne de La Bellevilloise (XXe arrondissement), elle a d’ailleurs appelé “François Hollande, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon à préparer dès à présent une dynamique de second tour et à s?engager à un désistement réciproque” pour le qualifié du premier tour.”Ce serait bon pour les électeurs de savoir qu’on travaille sur cette entente pour réussir l’alternance”, a-t-elle ensuite dit en petit comité.

Interrogée sur M. Hollande, elle en a aussi profité pour dire que “l’idée qu’on puisse faire campagne sans rien dire” lui était “très étrangère”, tout en dénonçant “les manipulations” autour des “petites phrases” en ce début d’année.

Auparavant, sur un fond vert avec un bulletin de vote glissé dans une urne “evajoly2012, votez juste”, la candidate, devant notamment Cécile Duflot et Dominique Voynet, a souhaité aux Français “de prendre en main leur destin, celui de leurs enfants et petits-enfants, en votant pour un triple changement : un changement de président, de perspective et de République”.

Il est “temps de mettre fin à cinq années de gaspillages et de mensonges” autour de l’écologie, de la gestion de la dette publique, du chômage et du pouvoir d’achat, a souligné l’eurodéputée, jugeant que le “travailler plus pour gagner plus” de Nicolas Sarkozy était devenu “chômer plus pour gagner moins”. (source)

EELV – Front de Gauche – Modem : l’alliance impossibleFrançois Bayrou, candidat MoDem à l’Elysée, a souligné que la présidentielle n’était “pas une élection de coalition”, en réponse à la proposition de désistements réciproques formulée par Eva Joly dans ses voeux. ”L’élection présidentielle n’est pas une élection de coalition dans laquelle il y a le jeu des désistements, comme aux législatives ou autre élection”, a fait valoir de député des Pyrénées-Atlantiques dans une déclaration à l’AFP.

“C’est une élection dans laquelle, au deuxième tour, par la Constitution, il ne reste que deux personnes et c’est à ce moment-là que les décisions des uns et des autres doivent se prendre”, selon l’ancien ministre. ”Entrer dans une logique de désistement annoncé, cela voudrait dire que l’on constitue un camp”, a-t-il poursuivi. “Or tout mon combat, c’est de sortir de la logique des camps, qui est moins adaptée à la situation aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été”.

“Pas de tous contre un”

“Je pense au contraire que les Français vont choisir un deuxième tour dans lequel cela ne sera pas la logique des camps qui l’emporte, mais au contraire l’impératif de renouvellement de la politique du pays”, selon l’élu béarnais. Par ailleurs, à ses yeux, “cela reviendrait à faire de Nicolas Sarkozy le sujet de l’élection présidentielle”. Or “ce n’est pas lui qui est le sujet de cette élection, mais la situation de la France et les moyens de s’en sortir”.

“En faire une élection du tous contre un, ça serait se tromper de démarche, de question de fond pour cette élection et en plus et ce serait rendre un sacré service au président sortant en le mettant sous la lumière de tous les projecteurs”, selon M. Bayrou. (source)

EELV – Front de Gauche – Modem : l’alliance impossible

En proposant un accord de “désistement réciproque” entre François Bayrou, François Hollande, sa candidature et celle du Front de Gauche, Eva Joly s’égare.

Le programme de François Bayrou est rigoureusement incompatible avec la gauche. Il propose la hausse de la TVA et un plan de rigueur de 100 milliards d’euros. Il refuse de recréer les postes d’enseignants supprimés par Sarkozy. La gauche n’a rien à voir avec de telles orientations.

Je refuse la logique politicienne du “tout sauf Sarkozy”. Elle ne constitue pas une politique cohérente capable de mobiliser notre peuple et de battre durablement la droite et l’extrême-droite. Elle condamne la gauche à l’échec. Elle condamne la France à une élection par défaut ou résignation. (source)

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Sur ce dernier point au moins, Mélenchon et Bayrou sont d’accord :  l’anti-sarkozysme ne fait pas un programme.Les français devront se positionner en leur âme et conscience en fonction des deux candidats parvenus au deuxième tour, et c’est très bien comme ça. 


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