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Critiques Séries : Public Enemies. Mini-series. Part 1 to 3 (UK).

Publié le 05 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Public Enemies // Mini-series. Part 1 to 3.


Après avoir vu Anna Friel durant les vacances de Noël alors qu'elle avait perdue son mari dans Without You, je la retrouve ici dans cette nouvelle fiction de BBC One, Public Enemies. Cette plongée dans l'univers de la réinsertion d'un détenu qui a secoué tout le pays de par ses actes était intéressante. Même si le rythme a bien du mal à se trouver, et que l'ensemble se cherche encore durant toute la première partie de l'épisode, on oscille assez bien entre le bon drama et la série mystérieuse. Cette mini-série en trois parties (ou épisodes) est bien foutue, et surtout parfois même très touchante. On ne peut pas rester de marbre quand Eddie se retrouve harcelé par un photographe alors qu'il vient juste de sortir et de reprendre goût à la liberté, ou encore quand il tente de bâtir de nouvelles relations, ou qu'il tente même de se réinsérer dans la société. Je pense que Public Enemies c'est avant tout une chronique sur un ancien ennemi public numéro un qui tente de se refaire une vie, et de laver son passé. C'est difficile, et on le voit bien. Le sujet est traité avec pertinence. Et pourtant, le début était assez difficile, car l'ensemble rame, avant enfin de trouver son rythme.
Eddie a passé 10 ans de sa vie en prison. Il est libéré et doit alors réintégrer la société. Cela se fera avec l'aide de son agent de probation, Paula, qui reprend du service après avoir été suspendu suite à une agression commise par un délinquant sous sa surveillance.

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L'histoire est donc classique, et alors que l'on s'attend à plonger dans la gestion d'un meurtre, mais vraiment de la réinsertion d'un ancien prisonnier, forcément l'ensemble est déroutant dans le bon sens du terme. Eddie, incarné par Daniel Mays, vu récemment dans Treasure Island, Outcasts ou encore Ashes to Ashes nous livre une performance correcte même si je dois avoué que je ne suis pas un inconditionnel de l'acteur. Si j'ai tenté Public Enemies c'est avant tout pour Anna Friel, que je trouve toujours rayonnante. Et ici en agent de probation, elle tient ses promesses du début à la fin de l'épisode. Je pense qu'il n'y a rien à redire ni sur son personnage, torturé au fond et surtout qui n'a pas envie de refaire les mêmes erreurs, et puis de l'autre côté un personnage tendre avec un intérêt pour la réinsertion d'Eddie. Elle ne veut pas qu'il replonge, et elle va tout faire pour qu'il respecte ses règles. Le fait que Eddie trouve une femme est intéressant rapidement, avant de plonger dans quelque chose que j'aurais pas vraiment imaginé.
Petit à petit le sujet se laisse donc porter par ce que l'on nous raconte. Le tout est monté avec sobriété sans trop en faire. C'est peut être un reproche que l'on peut faire à cette mini série. Mais c'est intéressant. Le sujet est bien amené surtout dans la seconde partie de l'épisode et le twist final pourrait avoir un traitement d'autant plus intéressant. Enfin, je suppose. Public Enemies est donc une bonne fiction, avec quelques trainées au début de l'épisode. C'est peut être ce que voulait l'histoire. L'ensemble est cohérent et bien écrit. Après j'ai peut être quelques omissions quant à la suite. Je ne sais pas trop comment cela pourrait bien durer trois épisodes alors que le twist laisse imaginer une série, avec une saison complète. Public Enemies c'est pas la mini série la plus riche en dialogues et en explications, mais plus en moments et en sentiments. Au final, cette mini série apparait donc comme une jolie petite réussite sur certains moments, mais un peu moins sur d'autres aspects. Mais bon, on ne peut pas nier le plaisir que l'on peut prendre devant une fiction de cet acabit.
Note : 6/10. En bref, Public Enemies offre une première exposition intéressante, avec quelques couacs de départ mais une exploitation sur la longueur que j'ai bien aimé.


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